Apporter la paix dans le monde en triomphant de l’égotisme
Jürgen Kurt Stark
Du Héraut de la Science Chrétienne janvier 2025
Du Héraut de la Science Chrétienne janvier 2025
Dans un premier temps, Moïse se déroba à l’exigence divine de libérer les enfants d’Israël de la servitude. Il demanda : « Qui suis-je, pour aller vers Pharaon, et pour faire sortir d’Egypte les enfants d’Israël ? » (Exode 3:11) Peu après, Dieu se révéla en tant que « Je suis celui qui suis ». L’image qu’avait Moïse de lui-même, celle d’un ego limité, d’un mortel incompétent, avait été défiée. Alors qu’il rechignait encore à accepter cette mission, il est évident que cette vérité lui apparut : le Je suis infini était le seul véritable Ego ou Entendement de l’homme, l’image spirituelle de Dieu.
A travers la lentille de la Science Chrétienne, on peut lire la Bible comme un récit illustrant à la fois la réalité d’un Je suis suprême, qui ne procure que le bien, et la fausse réalité de nombreux dieux, de nombreux ego limités, prédisposés à la peur, à la vulnérabilité et à la méchanceté. L’Ancien Testament fait référence à une prétendue contrefaçon du Je suis, ou ego mortel, nommée Lucifer : « Comme tu es tombé du ciel, O Lucifer, fils de l’aurore ! [...] Car tu disais en ton cœur : Je monterai au ciel, j’élèverai mon trône au-dessus des étoiles de Dieu ; [...] Je serai semblable au Très-Haut. » (Esaïe 14:12-14, d’après la version King James)
S’élever au-dessus du divin Je suis prend de nombreuses formes. La tyrannie et les effusions de sang sont le résultat d’un égotisme exacerbé, comme en témoigne l’histoire humaine des dictateurs. Il est primordial de lutter sérieusement contre les différentes formes d’égotisme afin d’apporter la paix dans le monde.
Mary Baker Eddy, la fondatrice de la Science Chrétienne, déclare dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures : « Les mortels sont des égotistes. Ils croient être des travailleurs indépendants, des auteurs personnels, et même des créateurs privilégiés de quelque chose que la Divinité ne voulait pas ou ne pouvait pas créer. Les créations de l’entendement mortel sont matérielles. Seul l’homme spirituel immortel représente la vérité de la création. » (p. 263)
La tyrannie sous ses formes multiples – chez soi, au bureau, à l’école, au gouvernement – a été perpétuée par ceux qui ont succombé à une façon de penser et d’agir égocentrique, digne de Lucifer. Leur propre volonté est cause de malheur. Ils manquent d’une juste compréhension de Dieu en tant qu’unique Entendement et force motrice, à jamais exprimé en sagesse et bienveillance par l’homme qu’Il a créé.
Proclamant la parole de Dieu, le prophète Osée révéla au peuple ce qui est à l’origine de tous les conflits dans le monde : « Il n’y a point de vérité, point de miséricorde, point de connaissance de Dieu dans le pays. [...] Mon peuple est détruit, parce qu’il lui manque la connaissance. » (4:1, 6) Il est crucial de voir que tout conflit, que ce soit entre nations, chez soi, au travail ou entre amis, est avant tout un problème théologique. Il résulte de l’ignorance de la véritable nature de Dieu, le Principe divin, l’Amour. Lorsque nous aurons la vision correcte de Dieu dans notre cœur et notre conscience, il ne restera aucun élément mental pour attiser les flammes de la haine personnelle, nationale ou internationale.
Comme peu d’entre nous occuperont un jour une fonction politique leur permettant d’influencer le cours des événements internationaux, nous avons l’impression de ne pas pouvoir faire grand-chose pour contribuer à la paix dans le monde. Mais un récit biblique nous prouve le contraire : « Il y avait une petite ville, avec peu d’hommes en son sein ; un roi puissant marcha sur elle, l’investit, et éleva contre elle de grands forts. Il s’y trouvait un homme pauvre et sage, qui sauva la ville par sa sagesse. Et personne ne s’est souvenu de cet homme pauvre. » (Ecclésiaste 9:14, 15)
Qu’est-ce qui délivra la ville de l’assaut de l’entendement charnel, décrit comme « un grand roi », dont l’intention était de régner tel un dieu ? Selon le récit biblique, c’est la sagesse (ou la compréhension) exprimée par un seul homme. Qu’est-ce qui rendait cet homme sage ? Certainement son allégeance à Dieu, la source de toute sagesse. L’omnipotence et l’omniprésence de Dieu régnaient certainement dans sa conscience dans une large mesure. La sagesse exprimée par cet homme lui permit de maîtriser l’esprit de guerre, sauvant ainsi non seulement sa vie mais aussi celle des autres.
Nous pouvons tous contribuer à la paix dans le monde et prendre part aux prières des personnes de bonne volonté partout dans le monde, en laissant les vérités de l’omnipotence et de l’omniprésence de l’Entendement divin gouverner nos pensées, à l’instar de cet « homme pauvre et sage ». L’intelligence qui émane de Dieu est accessible à tous, y compris ceux qui sont impliqués dans un conflit, car les vérités de l’être spirituel agissent de manière impartiale, universelle et continue pour le bien commun.
Quelles sont quelques unes de ces vérités décrites dans la Bible ?
Prenons l’exemple de Jacob. Après avoir usurpé la bénédiction de son frère aîné, il s’enfuit par crainte de représailles, pour ne revenir que des années plus tard. Sur le chemin du retour, une nuit, alors qu’il était seul, « un homme lutta avec lui jusqu’au lever de l’aurore » (Genèse 32:24). Cet « homme » était un message céleste émanant de Dieu. La lutte de Jacob était mentale, elle illustre l’éveil de sa conscience à la présence de Dieu, le bien, tout en luttant contre l’existence supposée du mal, c’est-à-dire un sens matériel d’une vie ravagée par la peur, le sensualisme et la tromperie.
Lorsque la nature même de Jacob fut transformée – quand un concept mortel de son moi céda suffisamment à la vérité selon laquelle toute la création provient de l’unique Ego – il vit son frère sous un angle spirituel nouveau, comme s’il avait « regardé la face de Dieu » (Genèse 33:10). Le résultat fut que les deux frères firent la paix.
L’une des contributions les plus efficaces que nous puissions apporter concerne notre relation individuelle avec les autres, là où notre compassion coïncide avec la vérité de la nature spirituelle de l’homme, et où nous exprimons un amour désintéressé, impartial et universel.
Face à la « déshumanisation » de l’homme, dont témoignent les guerres tout autour du monde, la Bible nous offre des moyens fiables de nous opposer à cette barbarie et de la vaincre. Voici ce que l’on y lit : « Car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles ; mais elles sont puissantes, par la vertu de Dieu, pour renverser des forteresses. Nous renversons les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toute pensée captive à l’obéissance de Christ. » (II Corinthiens 10:4, 5)
Avant de vaincre Goliath, le jeune David dut choisir ses armes. Il ne comptait que sur la puissance de Dieu, qu’il avait démontrée en tant que berger avec sa seule fronde. Il fouilla dans son sac pour prendre une pierre lisse, comme le symbole d’une vérité spirituelle spécifique, et il la lança en plein dans la cible, frappant Goliath au front. En d’autres termes, il prit pour cible le prétendu entendement mortel égotiste et le terrassa.
Armer et désarmer les nations et les individus, c’est avant tout une question mentale. La pensée est-elle armée de l’orgueil du pouvoir, de l’arrogance, de la cupidité, de la peur, de la sensualité, de la supériorité ? Il nous faut alors savoir que ce n’est pas avec un tel état d’esprit que l’on mettra fin à l’agressivité de l’entendement mortel et que l’on apportera la prospérité et la stabilité. Ce qui désarme la pensée de ses erreurs, ce sont les qualités Christ de pureté, d’amour, de désintéressement, d’innocence, d’intégrité. Le Christ est la véritable idée de Dieu énonçant le bien. De même que la santé ne peut s’établir que sur la base d’une pensée saine, sainte et semblable à celle de Dieu, la paix ne peut advenir que sur la base d’une pensée paisible et ordonnée qui trouve son origine dans l’Entendement divin. Comme l’enseigne Science et Santé : « La pensée calme et élevée, ou intelligence spirituelle, est en paix. » (p. 506)
Le contraire de l’égotisme agressif est l’humilité, l’immersion de la personnalité matérielle dans le moi spirituel. Christ Jésus, notre Guide, fut le plus humble de tous les hommes. Sachant que son Père était le seul et unique Ego, ou Je suis, il déclara : « Je ne puis rien faire de moi-même » (Jean 5:30), et : « Le Père qui demeure en moi, c’est lui qui fait les œuvres. » (Jean 14:10)
Jésus agit en accord avec son Père, l’Entendement divin omniscient. Notre maître Chrétien nous a montré la forme la plus élevée du raisonnement, car il pensait à partir d’un seul fait, savoir l’existence spirituelle de l’homme, l’enfant de Dieu possédant toutes les qualités divines. Notre Guide vainquit le mal parce qu’il était en compagnie des anges, les pensées pures de l’Entendement. Cette protection le mettait à l’abri de l’égotisme malveillant. Quand ses ennemis vinrent l’arrêter à Gethsémané, il dit : « Penses-tu que je ne puisse pas invoquer mon Père, qui me donnerait à l’instant plus de douze légions d’anges ? » (Matthieu 26:53)
Ces anges célestes formèrent une véritable armée au service du salut, un guide et une présence protectrice tout au long de la vie de Jésus. Avec ces guides spirituels toujours présents, il consacra ses efforts à la destruction de la conscience mortelle irréelle, là où naissent les guerres et les conflits, et qui est dépourvue de valeurs morales et spirituelles. C’était une lutte mentale fondée sur une méthode spirituelle pour détruire l’erreur et révéler l’omniprésence de la paix et de l’amour divins. Son but ne pouvait être atteint avec l’aide de légions de soldats et de mercenaires romains. Seuls les messages célestes de la vérité émanant de Dieu sont en mesure d’établir la « paix sur la terre » (Luc 2:14).
La révélation du caractère chrétien en chacun de nous – dont la vie de Jésus est le parfait et suprême exemple – nous apporte l’équilibre dont nous avons besoin pour ne donner pouvoir ou prestige à rien d’autre qu’au bien. Indépendamment de notre appartenance politique ou du pays où nous vivons, le Christ toujours présent, la Vérité, élève la conscience humaine, et la miséricorde finira par dissoudre l’obstination et la division.
Le développement du caractère chrétien en chacun de nous établit le royaume du Christ sur la terre. Esaïe annonça la venue du Prince de la paix par cette promesse : « La croissance de son gouvernement et de sa paix ne s’arrêtera jamais. » (Esaïe 9:7, d’après la version King James) Dans la même veine prophétique, Mary Baker Eddy apporte cette assurance à un monde qui aspire à l’espoir : « La personnification de l’idée spirituelle fut de courte durée dans la vie terrestre de notre Maître ; mais ‘‘son règne n’aura point de fin”, car le Christ, l’idée de Dieu, régira finalement toutes les nations et tous les peuples – impérativement, absolument, définitivement – par la Science divine. » (Science et Santé, p. 565)
Ce n’est que par le Christ, le pouvoir rédempteur de Dieu, et par la Science, ou compréhension du Christ, que l’on relève avec succès le défi de l’égotisme, et que l’on constate le progrès de l’humanité. Nos armes individuelles et infaillibles sont l’humilité, la connaissance de soi, la maîtrise de soi et l’amour ; et nous les manions avec efficacité parce que nous sommes gouvernés par le Principe divin, l’Amour. L’Entendement divin est suprême, et aucun entendement mortel égotiste ne peut renverser ce fait immuable.
Grâce à sa perception spirituelle, le Révélateur vit « un trône dans le ciel, et sur ce trône quelqu’un était assis » (Apocalypse 4:2). Malgré l’insistance de l’entendement charnel à vouloir perdurer, Dieu seul règne et Il est Tout. Dieu, l’Entendement divin, trône à jamais dans la conscience de chaque individu – en vérité, dans la conscience de chacun en tant qu’enfant de Dieu – et cet Entendement gouverne sa création dans la paix et l’harmonie pour l’éternité.
A travers la lentille de la Science Chrétienne, on peut lire la Bible comme un récit illustrant à la fois la réalité d’un Je suis suprême, qui ne procure que le bien, et la fausse réalité de nombreux dieux, de nombreux ego limités, prédisposés à la peur, à la vulnérabilité et à la méchanceté. L’Ancien Testament fait référence à une prétendue contrefaçon du Je suis, ou ego mortel, nommée Lucifer : « Comme tu es tombé du ciel, O Lucifer, fils de l’aurore ! [...] Car tu disais en ton cœur : Je monterai au ciel, j’élèverai mon trône au-dessus des étoiles de Dieu ; [...] Je serai semblable au Très-Haut. » (Esaïe 14:12-14, d’après la version King James)
S’élever au-dessus du divin Je suis prend de nombreuses formes. La tyrannie et les effusions de sang sont le résultat d’un égotisme exacerbé, comme en témoigne l’histoire humaine des dictateurs. Il est primordial de lutter sérieusement contre les différentes formes d’égotisme afin d’apporter la paix dans le monde.
Mary Baker Eddy, la fondatrice de la Science Chrétienne, déclare dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures : « Les mortels sont des égotistes. Ils croient être des travailleurs indépendants, des auteurs personnels, et même des créateurs privilégiés de quelque chose que la Divinité ne voulait pas ou ne pouvait pas créer. Les créations de l’entendement mortel sont matérielles. Seul l’homme spirituel immortel représente la vérité de la création. » (p. 263)
La tyrannie sous ses formes multiples – chez soi, au bureau, à l’école, au gouvernement – a été perpétuée par ceux qui ont succombé à une façon de penser et d’agir égocentrique, digne de Lucifer. Leur propre volonté est cause de malheur. Ils manquent d’une juste compréhension de Dieu en tant qu’unique Entendement et force motrice, à jamais exprimé en sagesse et bienveillance par l’homme qu’Il a créé.
Proclamant la parole de Dieu, le prophète Osée révéla au peuple ce qui est à l’origine de tous les conflits dans le monde : « Il n’y a point de vérité, point de miséricorde, point de connaissance de Dieu dans le pays. [...] Mon peuple est détruit, parce qu’il lui manque la connaissance. » (4:1, 6) Il est crucial de voir que tout conflit, que ce soit entre nations, chez soi, au travail ou entre amis, est avant tout un problème théologique. Il résulte de l’ignorance de la véritable nature de Dieu, le Principe divin, l’Amour. Lorsque nous aurons la vision correcte de Dieu dans notre cœur et notre conscience, il ne restera aucun élément mental pour attiser les flammes de la haine personnelle, nationale ou internationale.
Comme peu d’entre nous occuperont un jour une fonction politique leur permettant d’influencer le cours des événements internationaux, nous avons l’impression de ne pas pouvoir faire grand-chose pour contribuer à la paix dans le monde. Mais un récit biblique nous prouve le contraire : « Il y avait une petite ville, avec peu d’hommes en son sein ; un roi puissant marcha sur elle, l’investit, et éleva contre elle de grands forts. Il s’y trouvait un homme pauvre et sage, qui sauva la ville par sa sagesse. Et personne ne s’est souvenu de cet homme pauvre. » (Ecclésiaste 9:14, 15)
Qu’est-ce qui délivra la ville de l’assaut de l’entendement charnel, décrit comme « un grand roi », dont l’intention était de régner tel un dieu ? Selon le récit biblique, c’est la sagesse (ou la compréhension) exprimée par un seul homme. Qu’est-ce qui rendait cet homme sage ? Certainement son allégeance à Dieu, la source de toute sagesse. L’omnipotence et l’omniprésence de Dieu régnaient certainement dans sa conscience dans une large mesure. La sagesse exprimée par cet homme lui permit de maîtriser l’esprit de guerre, sauvant ainsi non seulement sa vie mais aussi celle des autres.
Nous pouvons tous contribuer à la paix dans le monde et prendre part aux prières des personnes de bonne volonté partout dans le monde, en laissant les vérités de l’omnipotence et de l’omniprésence de l’Entendement divin gouverner nos pensées, à l’instar de cet « homme pauvre et sage ». L’intelligence qui émane de Dieu est accessible à tous, y compris ceux qui sont impliqués dans un conflit, car les vérités de l’être spirituel agissent de manière impartiale, universelle et continue pour le bien commun.
Quelles sont quelques unes de ces vérités décrites dans la Bible ?
Prenons l’exemple de Jacob. Après avoir usurpé la bénédiction de son frère aîné, il s’enfuit par crainte de représailles, pour ne revenir que des années plus tard. Sur le chemin du retour, une nuit, alors qu’il était seul, « un homme lutta avec lui jusqu’au lever de l’aurore » (Genèse 32:24). Cet « homme » était un message céleste émanant de Dieu. La lutte de Jacob était mentale, elle illustre l’éveil de sa conscience à la présence de Dieu, le bien, tout en luttant contre l’existence supposée du mal, c’est-à-dire un sens matériel d’une vie ravagée par la peur, le sensualisme et la tromperie.
Lorsque la nature même de Jacob fut transformée – quand un concept mortel de son moi céda suffisamment à la vérité selon laquelle toute la création provient de l’unique Ego – il vit son frère sous un angle spirituel nouveau, comme s’il avait « regardé la face de Dieu » (Genèse 33:10). Le résultat fut que les deux frères firent la paix.
L’une des contributions les plus efficaces que nous puissions apporter concerne notre relation individuelle avec les autres, là où notre compassion coïncide avec la vérité de la nature spirituelle de l’homme, et où nous exprimons un amour désintéressé, impartial et universel.
Face à la « déshumanisation » de l’homme, dont témoignent les guerres tout autour du monde, la Bible nous offre des moyens fiables de nous opposer à cette barbarie et de la vaincre. Voici ce que l’on y lit : « Car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles ; mais elles sont puissantes, par la vertu de Dieu, pour renverser des forteresses. Nous renversons les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toute pensée captive à l’obéissance de Christ. » (II Corinthiens 10:4, 5)
Avant de vaincre Goliath, le jeune David dut choisir ses armes. Il ne comptait que sur la puissance de Dieu, qu’il avait démontrée en tant que berger avec sa seule fronde. Il fouilla dans son sac pour prendre une pierre lisse, comme le symbole d’une vérité spirituelle spécifique, et il la lança en plein dans la cible, frappant Goliath au front. En d’autres termes, il prit pour cible le prétendu entendement mortel égotiste et le terrassa.
Armer et désarmer les nations et les individus, c’est avant tout une question mentale. La pensée est-elle armée de l’orgueil du pouvoir, de l’arrogance, de la cupidité, de la peur, de la sensualité, de la supériorité ? Il nous faut alors savoir que ce n’est pas avec un tel état d’esprit que l’on mettra fin à l’agressivité de l’entendement mortel et que l’on apportera la prospérité et la stabilité. Ce qui désarme la pensée de ses erreurs, ce sont les qualités Christ de pureté, d’amour, de désintéressement, d’innocence, d’intégrité. Le Christ est la véritable idée de Dieu énonçant le bien. De même que la santé ne peut s’établir que sur la base d’une pensée saine, sainte et semblable à celle de Dieu, la paix ne peut advenir que sur la base d’une pensée paisible et ordonnée qui trouve son origine dans l’Entendement divin. Comme l’enseigne Science et Santé : « La pensée calme et élevée, ou intelligence spirituelle, est en paix. » (p. 506)
Le contraire de l’égotisme agressif est l’humilité, l’immersion de la personnalité matérielle dans le moi spirituel. Christ Jésus, notre Guide, fut le plus humble de tous les hommes. Sachant que son Père était le seul et unique Ego, ou Je suis, il déclara : « Je ne puis rien faire de moi-même » (Jean 5:30), et : « Le Père qui demeure en moi, c’est lui qui fait les œuvres. » (Jean 14:10)
Jésus agit en accord avec son Père, l’Entendement divin omniscient. Notre maître Chrétien nous a montré la forme la plus élevée du raisonnement, car il pensait à partir d’un seul fait, savoir l’existence spirituelle de l’homme, l’enfant de Dieu possédant toutes les qualités divines. Notre Guide vainquit le mal parce qu’il était en compagnie des anges, les pensées pures de l’Entendement. Cette protection le mettait à l’abri de l’égotisme malveillant. Quand ses ennemis vinrent l’arrêter à Gethsémané, il dit : « Penses-tu que je ne puisse pas invoquer mon Père, qui me donnerait à l’instant plus de douze légions d’anges ? » (Matthieu 26:53)
Ces anges célestes formèrent une véritable armée au service du salut, un guide et une présence protectrice tout au long de la vie de Jésus. Avec ces guides spirituels toujours présents, il consacra ses efforts à la destruction de la conscience mortelle irréelle, là où naissent les guerres et les conflits, et qui est dépourvue de valeurs morales et spirituelles. C’était une lutte mentale fondée sur une méthode spirituelle pour détruire l’erreur et révéler l’omniprésence de la paix et de l’amour divins. Son but ne pouvait être atteint avec l’aide de légions de soldats et de mercenaires romains. Seuls les messages célestes de la vérité émanant de Dieu sont en mesure d’établir la « paix sur la terre » (Luc 2:14).
La révélation du caractère chrétien en chacun de nous – dont la vie de Jésus est le parfait et suprême exemple – nous apporte l’équilibre dont nous avons besoin pour ne donner pouvoir ou prestige à rien d’autre qu’au bien. Indépendamment de notre appartenance politique ou du pays où nous vivons, le Christ toujours présent, la Vérité, élève la conscience humaine, et la miséricorde finira par dissoudre l’obstination et la division.
Le développement du caractère chrétien en chacun de nous établit le royaume du Christ sur la terre. Esaïe annonça la venue du Prince de la paix par cette promesse : « La croissance de son gouvernement et de sa paix ne s’arrêtera jamais. » (Esaïe 9:7, d’après la version King James) Dans la même veine prophétique, Mary Baker Eddy apporte cette assurance à un monde qui aspire à l’espoir : « La personnification de l’idée spirituelle fut de courte durée dans la vie terrestre de notre Maître ; mais ‘‘son règne n’aura point de fin”, car le Christ, l’idée de Dieu, régira finalement toutes les nations et tous les peuples – impérativement, absolument, définitivement – par la Science divine. » (Science et Santé, p. 565)
Ce n’est que par le Christ, le pouvoir rédempteur de Dieu, et par la Science, ou compréhension du Christ, que l’on relève avec succès le défi de l’égotisme, et que l’on constate le progrès de l’humanité. Nos armes individuelles et infaillibles sont l’humilité, la connaissance de soi, la maîtrise de soi et l’amour ; et nous les manions avec efficacité parce que nous sommes gouvernés par le Principe divin, l’Amour. L’Entendement divin est suprême, et aucun entendement mortel égotiste ne peut renverser ce fait immuable.
Grâce à sa perception spirituelle, le Révélateur vit « un trône dans le ciel, et sur ce trône quelqu’un était assis » (Apocalypse 4:2). Malgré l’insistance de l’entendement charnel à vouloir perdurer, Dieu seul règne et Il est Tout. Dieu, l’Entendement divin, trône à jamais dans la conscience de chaque individu – en vérité, dans la conscience de chacun en tant qu’enfant de Dieu – et cet Entendement gouverne sa création dans la paix et l’harmonie pour l’éternité.
Les faits relatifs aux guérisons mentionnés dans tous les témoignages et les articles ont été confirmés par écrit par des personnes qui ont été témoins de la guérison ou qui peuvent garantir l'intégrité de l'auteur.
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