Comment gérer une amitié toxique ?
Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 2023
Mon amie et moi étions souvent en désaccord, parfois amies, parfois en conflit ouvert. Dans mon désir de maintenir la paix entre nous, je me suis toujours sentie obligée d’assumer la responsabilité de nos différends, et de faire amende honorable.
J’ai été élevée en Science Chrétienne, et j’ai donc appris à l’école du dimanche que Dieu est Amour et que l’harmonie est une qualité de l’Amour. Mais lorsque mes relations connaissaient des problèmes, plutôt que de voir ces moments difficiles comme des opportunités de prière – des opportunités de discerner spirituellement que l’harmonie est véritablement présente – je croyais à tort que j’avais dû faire quelque chose de mal.
En mûrissant, cependant, j’ai commencé à réaliser que Dieu n’est pas seulement Amour mais aussi Principe, et que les qualités du Principe incluent l’équité et la gentillesse. Entretenir une relation malsaine n’était ni juste ni gentil à mon égard. Cela m’a aidée à comprendre que l’harmonie pouvait en fait signifier la fin de relations qui n’exprimaient pas les qualités du Principe.
Après l’université, cette amie m’a complètement exclue de sa vie, et la seule fois où je l’ai revue, son comportement a été froid ; elle ne souhaitait pas me parler. J’en ai été blessée. Pourtant, après quelques mois, je lui ai envoyé un SMS, m’excusant pour tout ce qui aurait pu l’offenser dans ma façon d’agir, même si j’étais certaine de n’avoir rien à me reprocher.
Après des jours, des semaines, et enfin des mois d’une anxiété due à son absence de réponse, je me suis retrouvée sur la défensive et en colère. Au moment où elle a répondu, j’avais eu beaucoup de temps pour réfléchir à notre amitié et j’avais réalisé que je ne voulais pas la prolonger plus longtemps. Mais je ne voulais pas non plus continuer à me sentir en colère, alors je me suis mise à prier plus activement à propos de mes sentiments.
J’ai passé beaucoup de temps à penser au Sermon sur la montagne, qui se trouve dans l’Evangile selon Matthieu, dans la Bible, parce que les enseignements de Jésus dans ce sermon s’appliquent à beaucoup de choses de la vie, y compris les relations. Jésus dit à ses disciples : « Vous avez appris qu’il a été dit : Œil pour œil, et dent pour dent. Mais moi je vous dis de ne pas résister au méchant. Si quelqu’un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l’autre. [...] Vous avez appris qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. Mais moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent. » (5:38, 39, 43, 44)
Je m’étais toujours concentrée sur la partie de ces enseignements qui nous commande d’aimer notre prochain. Mais en essayant de suivre l’exemple de Jésus, je m’étais maintenue dans un cycle d’abus et de négligence vis-à-vis de moi même. Désormais, alors que je réfléchissais davantage à ces enseignements, j’ai réalisé que j’étais passée à côté du message. J’ai compris d’une manière nouvelle qu’il faut effectivement aimer son prochain si l’on veut approfondir notre relation avec Dieu. On ne peut pas aimer Dieu et haïr Sa création – c’est contradictoire. Cependant, aimer son prochain ne signifie pas s’autoriser à demeurer dans des atmosphères conflictuelles. Cela reviendrait à oublier d’aimer une autre partie de la création de Dieu : nous-mêmes. En priant, je suis également devenue plus honnête avec moi-même à propos des moments où j’avais été une mauvaise amie pour elle.
Tendre l’autre joue peut être facilement confondu avec le concept de « pardonner et oublier ». Je lui préfère « pardonner et corriger » – pardonner l’action et la séparer de la personne. En d’autres termes, je devais séparer le comportement de cette amie de ma compréhension de qui elle est vraiment en tant que reflet de Dieu, l’Amour divin. Cela m’a aidée à lui pardonner et à l’aimer, mais à distance.
En fin de compte, j’ai répondu à son message d’une manière aimante, mais qui m’a également empêchée de retomber dans un cycle improductif. Je me sentais libre de l’aimer à chaque étape du chemin, même si ces étapes m’éloignaient de notre amitié. Même si nous ne redevenons jamais des amies proches toutes les deux, cette situation me convient.
Cette histoire n’est peut-être pas une histoire traditionnelle de guérison d’une relation, mais elle a été pour moi l’occasion d’un grand progrès. Désormais, je n’accepte plus d’être dans des relations nuisibles, parce que je vois qu’aimer les autres comme Jésus l’a enseigné inclut aussi le fait de s’aimer soi-même.
J’ai été élevée en Science Chrétienne, et j’ai donc appris à l’école du dimanche que Dieu est Amour et que l’harmonie est une qualité de l’Amour. Mais lorsque mes relations connaissaient des problèmes, plutôt que de voir ces moments difficiles comme des opportunités de prière – des opportunités de discerner spirituellement que l’harmonie est véritablement présente – je croyais à tort que j’avais dû faire quelque chose de mal.
En mûrissant, cependant, j’ai commencé à réaliser que Dieu n’est pas seulement Amour mais aussi Principe, et que les qualités du Principe incluent l’équité et la gentillesse. Entretenir une relation malsaine n’était ni juste ni gentil à mon égard. Cela m’a aidée à comprendre que l’harmonie pouvait en fait signifier la fin de relations qui n’exprimaient pas les qualités du Principe.
Après l’université, cette amie m’a complètement exclue de sa vie, et la seule fois où je l’ai revue, son comportement a été froid ; elle ne souhaitait pas me parler. J’en ai été blessée. Pourtant, après quelques mois, je lui ai envoyé un SMS, m’excusant pour tout ce qui aurait pu l’offenser dans ma façon d’agir, même si j’étais certaine de n’avoir rien à me reprocher.
Après des jours, des semaines, et enfin des mois d’une anxiété due à son absence de réponse, je me suis retrouvée sur la défensive et en colère. Au moment où elle a répondu, j’avais eu beaucoup de temps pour réfléchir à notre amitié et j’avais réalisé que je ne voulais pas la prolonger plus longtemps. Mais je ne voulais pas non plus continuer à me sentir en colère, alors je me suis mise à prier plus activement à propos de mes sentiments.
J’ai passé beaucoup de temps à penser au Sermon sur la montagne, qui se trouve dans l’Evangile selon Matthieu, dans la Bible, parce que les enseignements de Jésus dans ce sermon s’appliquent à beaucoup de choses de la vie, y compris les relations. Jésus dit à ses disciples : « Vous avez appris qu’il a été dit : Œil pour œil, et dent pour dent. Mais moi je vous dis de ne pas résister au méchant. Si quelqu’un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l’autre. [...] Vous avez appris qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. Mais moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent. » (5:38, 39, 43, 44)
Je m’étais toujours concentrée sur la partie de ces enseignements qui nous commande d’aimer notre prochain. Mais en essayant de suivre l’exemple de Jésus, je m’étais maintenue dans un cycle d’abus et de négligence vis-à-vis de moi même. Désormais, alors que je réfléchissais davantage à ces enseignements, j’ai réalisé que j’étais passée à côté du message. J’ai compris d’une manière nouvelle qu’il faut effectivement aimer son prochain si l’on veut approfondir notre relation avec Dieu. On ne peut pas aimer Dieu et haïr Sa création – c’est contradictoire. Cependant, aimer son prochain ne signifie pas s’autoriser à demeurer dans des atmosphères conflictuelles. Cela reviendrait à oublier d’aimer une autre partie de la création de Dieu : nous-mêmes. En priant, je suis également devenue plus honnête avec moi-même à propos des moments où j’avais été une mauvaise amie pour elle.
Tendre l’autre joue peut être facilement confondu avec le concept de « pardonner et oublier ». Je lui préfère « pardonner et corriger » – pardonner l’action et la séparer de la personne. En d’autres termes, je devais séparer le comportement de cette amie de ma compréhension de qui elle est vraiment en tant que reflet de Dieu, l’Amour divin. Cela m’a aidée à lui pardonner et à l’aimer, mais à distance.
En fin de compte, j’ai répondu à son message d’une manière aimante, mais qui m’a également empêchée de retomber dans un cycle improductif. Je me sentais libre de l’aimer à chaque étape du chemin, même si ces étapes m’éloignaient de notre amitié. Même si nous ne redevenons jamais des amies proches toutes les deux, cette situation me convient.
Cette histoire n’est peut-être pas une histoire traditionnelle de guérison d’une relation, mais elle a été pour moi l’occasion d’un grand progrès. Désormais, je n’accepte plus d’être dans des relations nuisibles, parce que je vois qu’aimer les autres comme Jésus l’a enseigné inclut aussi le fait de s’aimer soi-même.
Les faits relatifs aux guérisons mentionnés dans tous les témoignages et les articles ont été confirmés par écrit par des personnes qui ont été témoins de la guérison ou qui peuvent garantir l'intégrité de l'auteur.
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