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Ne soyez pas dupe !
Soyez ce que vous êtes réellement !


Brian Webster
Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de janvier  2019
Lors d’une démonstration passionnante, un hypnotiseur amena un volontaire – l’un des élèves les plus âgés et les plus forts de la classe terminale d’un lycée – à croire qu’il ne pouvait soulever un verre d’eau. Effectivement, lorsque l’hypnotiseur lui présenta ensuite un verre d’eau et lui demanda de le soulever, au grand étonnement de ses camarades, il en fut incapable. Il eut beau essayer par tous les moyens, il lui fut impossible de le soulever dans cet état hypnotique. Lorsque le « charme » fut brisé, le garçon comprit ce qui s’était passé, et il souleva le verre sans difficulté.
Cette histoire me fascine depuis que l’un des élèves présents à ce spectacle (une personne de ma famille) me l’a racontée. Ce qui la rend particulièrement intéressante, c’est que tant que l’élève volontaire était sous l’influence de la suggestion qu’il ne pouvait soulever le verre, les limites physiques qui étaient naturellement absurdes aux yeux des spectateurs présents dans la salle, semblaient pour lui un fait absolu. Or sa réalité n’avait rien de réel. Mais tant que ses pensées étaient soumises à la suggestion fallacieuse, il en subissait les contraintes.
Il aurait été vain de tenter de corriger la prétendue incapacité physique de ce garçon avec des remèdes physiques. Il ne souffrait d’aucun trouble moteur. Son état était purement mental, une croyance prenant la forme d’une réalité physique. Le seul remède possible était qu’il se réveille de son état de rêve.
En réalité, l’existence est l’expression purement spirituelle de l’unique Entendement divin, le bien. La maladie et la discordance sont uniquement liées à un concept mesmérique de la création. D’où l’importance de discerner le vrai de la suggestion purement hypnotique.
J’ai pu vérifier combien il est important de comprendre ces points quand j’étais adolescent. Je souffrais d’un grave trouble du comportement alimentaire, croyant ne pas pouvoir manger normalement sans souffrir. Etant sous l’influence de la croyance à la réalité de ce problème, je résistais obstinément et bruyamment aux incitations à me nourrir normalement, malgré l’inquiétude de mes proches devant ce qu’ils considéraient comme un cas de malnutrition sévère. Grâce aux prières pleines d’amour de ma mère et d’un praticien de la Science Chrétienne, j’ai été complètement guéri (le témoignage de l’auteur a été publié sur JSH-online en novembre 2018).J’ai compris plus tard que l’obstination qui m’animait alors si farouchement ne venait pas de moi, car c’était du pur mesmérisme, une fausse suggestion à mon sujet, que je croyais vraie. J’avais accepté comme un fait naturel et absolu ce comportement que tous mes proches considéraient à juste titre comme totalement anormal et autodestructeur. Je défendais ma position erronée avec une assurance belliqueuse. Mais j’assumais un rôle qui n’était pas le mien, un peu comme ce garçon convaincu qu’il ne pouvait pas soulever un verre d’eau. Heureusement, une fois cette illusion démasquée grâce au réveil produit par le traitement en Science Chrétienne, son influence a disparu aussitôt, comme on se réveille d’un rêve.
Les expériences de ce genre montrent à quel point la pensée détermine notre vécu, non pas dans un cas, mais dans tous les cas. Elles expliquent pourquoi Jésus, le guérisseur spirituel le plus efficace de tous les temps, n’a jamais manipulé le corps d’un patient ni recouru à des méthodes médicales pour accomplir une guérison. Il lui fallait seulement nier les suggestions erronées entretenues par les malades, et rendre témoignage, dans ses prières, à leur véritable identité, en tant que ressemblance de Dieu. En rendant témoignage à la Vérité divine, Jésus démasquait et renversait les croyances mesmériques qui empêchaient les malades de reconnaître leur vrai moi. Il détruisait ainsi les effets de ces croyances, et les gens retrouvaient leur état normal. Peu importait que la personne souffre d’une influence hypnotique créant l’illusion de l’épilepsie, de la difformité, d’un mal héréditaire, de la paralysie, de la cécité, ou même de la mort. En s’attachant avec compréhension et amour à la Vérité, il renversait le scénario mortel concernant le fonctionnement du corps et révélait la véritable identité de l’individu comme étant entièrement spirituelle et indestructible, et gouvernée par l’Entendement divin, non par la matière.
Dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures, Mary Baker Eddy explique que, pour accomplir des guérisons comme Jésus, « il nous faut d’abord tourner les regards dans la bonne direction et y marcher ensuite » (p. 248). Cela implique d’accueillir en pensée ce que révèle le Christ, la Vérité, concernant la création divine gouvernée par Dieu, et d’en déclarer la véracité, que ce soit ou non confirmé sur le corps physique à ce moment-là.  L’affirmation mentale de la Vérité rend la pensée réceptive au « pouvoir » qu’a la Vérité de changer la pensée. En nous attachant à cette Vérité, nous obtenons des guérisons. Comme l’écrit Mary Baker Eddy dans La Première Eglise du Christ, Scientiste, et Miscellanées, « vous ne pouvez jamais démontrer la spiritualité tant que vous ne vous déclarez pas immortel et ne comprenez pas que vous l’êtes » (p. 242). Il nous faut continuellement avoir à la pensée l’homme idéal, l’image et la ressemblance de Dieu, et regarder sans cesse cet homme véritable si nous voulons nous réveiller des contrefaçons hypnotiques que le monde nous présente. De cette façon, nous défendons notre forteresse mentale contre ce qui détourne l’attention par son caractère attrayant ou pénible.
Il est donc utile de se demander sans cesse : « A qui appartiennent ces pensées qui me viennent ? » Dans la Bible, lorsque Sanchérib se préparait à attaquer la ville fortifiée de Jérusalem, il essaya de fomenter la peur parmi les habitants en envoyant des messagers et des lettres affirmant qu’aucune ville ni aucun dieu n’avaient été capables de résister à la puissance de ses armées. Ses hommes crièrent de fausses prétentions aux oreilles des défenseurs de Jérusalem, afin de saper leur confiance dans leur roi et en Dieu. Ce détail du récit est intéressant : « [Ils] crièrent à haute voix en langue judaïque… » (II Chroniques 32:18) Les attaquants savaient que, pour toucher une corde sensible dans l’esprit des défenseurs, il fallait leur parler dans leur langue maternelle.
Pour accéder à notre conscience, la suggestion hypnotique se fait souvent passer pour notre propre pensée. Par exemple, si quelqu’un voulait nous convaincre qu’une ramure nous pousse sur la tête, nous résisterions à cette suggestion. Mais si nous croyons posséder notre propre entendement en dehors de Dieu, et que nous prenons cette suggestion pour notre propre pensée, nous risquons d’être persuadés que la suggestion est véridique. Aussi invraisemblable qu’elle soit, rappelons-nous combien il était peu plausible pour un adolescent de ne pas pouvoir soulever un verre d’eau !
Comprendre la façon dont opère le mesmérisme demande que nous examinions nos pensées afin d’être sûrs de ne pas accepter des suggestions illusoires, susceptibles de nous entraîner à assumer des rôles qui conduisent à des comportements autodestructeurs ou nuisibles.Nous filtrons l’eau que nous buvons afin de ne pas absorber un liquide contaminé. Ne devrions-nous pas filtrer les agents contaminateurs mentaux au lieu de les accepter ? Il nous serait très utile de déterminer l’origine de nos pensées. Reconnaissons-nous que les vraies pensées ne peuvent provenir que de Dieu ? Ou croyons-nous à l’existence de nombreux entendements, et assumons-nous des rôles contraires à l’homme que Dieu a créé et qu’Il reconnaît en nous, Sa ressemblance parfaite ?
Science et Santé nous apporte l’assurance qu’« avec le temps le mal se trahira et se punira lui-même » (p. 447). Etant une illusion sans fondement, la fausse croyance n’est jamais réelle, et elle n’a jamais ni intelligence ni pouvoir. Un croyance sans intelligence ni pouvoir n’est rien de plus qu’une suggestion impuissante, une prétention sans fondement qui n’a aucun effet. Elle ne peut toucher ou altérer la vérité spirituelle, si menaçante semble-t-elle. Il n’y a qu’une seule fin possible pour une fausse suggestion : voir son néant démasqué et disparaître comme le brouillard s’évapore au soleil.
Nous n’avons pas à craindre d’être vulnérables quand nous travaillons sérieusement pour nous défendre mentalement en obéissant à Dieu avec humilité et en étant prêts à renoncer à toutes les fausses croyances, agréables ou douloureuses, que nous avons acceptées comme nôtres, et ce depuis peut-être des années. Même les vieilles croyances ne peuvent échapper aux rayons purificateurs de l’Esprit. « Ne les craignez donc point ; car il n’y a rien de caché qui ne doive être découvert », assure Christ Jésus à ses disciples (Matthieu 10:26).
Tous ceux qui désirent mener une vie saine et prospère ne peuvent se permettre de céder le contrôle de leur boussole morale et physique à des influences qui ne servent pas le bon dessein de Dieu. Notre santé et notre bien-être valent tous les efforts nécessaires pour défendre la pureté de notre conscience en nous attachant à la Vérité qui rend libre, si difficile que semble être le chemin. Nous pouvons – et devons ! – nous dépouiller de la fausse personnalité que le monde appelle « homme », et que saint Paul décrit comme « le vieil homme et ses œuvres » (Colossiens 3:9), et « revêtir l’homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité » (Ephésiens 4:24). Alors nous nous reconnaîtrons « semblables à lui », c’est-à-dire semblables au Christ, « parce que nous le verrons tel qu’il est » (I Jean 3:2), libre et entier.

Les faits relatifs aux guérisons mentionnés dans tous les témoignages et les articles ont été confirmés par écrit par des personnes qui ont été témoins de la guérison ou qui peuvent garantir l'intégrité de l'auteur.

Vous souhaitez lire d'autres témoignages, visitez le site du Héraut de la Science Chrétienne : http://fr.herald.christianscience.com/francais

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