Tu pourrais croire que j’étais la « méchante du lycée » ?
JJ Wahlberg
Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de août 2023
Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de août 2023
Au cours de mes deux premières années de lycée, j’étais plutôt méchante avec plusieurs de mes camarades de classe, en particulier avec quelques filles qui avaient été mes amies. Je parlais négativement d’elles à d’autres personnes, j’étais grossière avec elles devant les autres, et je les manipulais même. Je savais que ce que je faisais était mal, mais cela ne m’arrêtait pas. J’aimais cette façon de me comporter, grâce à laquelle je me sentais cool, puissante, voire unique, comme si être une fille méchante me donnait un sens d’identité.
A cette époque, j’ai commencé à développer une très bonne relation avec ma maman. Quand j’étais plus jeune, on ne s’entendait souvent pas très bien. Mais nous nous sommes rapprochées quand je suis entrée au lycée, et notre relation était importante à mes yeux.
Malheureusement, mon comportement méchant à l’école a commencé à affecter ma mère. Quand elle faisait du bénévolat dans les écoles de mon frère et ma sœur ou lors de mes compétitions sportives, certains parents refusaient de lui parler. Ils savaient que j’étais méchante avec leurs enfants ou avec les amis de leurs enfants, alors ils ne voulaient pas la côtoyer.
A ma grande surprise, lorsque j’ai appris que mon attitude la mettait dans une position si difficile, j’ai cessé d’intimider les autres presque immédiatement. En fait, la décision m’a semblée naturelle. Je ne voulais vraiment pas que ma maman vive ces expériences négatives, d’autant plus que c’était de ma faute. Ce désir de changer de comportement pour elle m’a incitée à interagir avec mes camarades de classe d’une manière plus gentille.
Mais mettre un terme à l’envie de me comporter avec méchanceté était encore difficile. D’une certaine manière, c’était comme si j’admettais ma défaite, comme si les autres filles avaient gagné parce que je ne les intimidais plus. J’ai aussi eu du mal à renoncer à mon identité de « méchante du lycée ». J’ai commencé à ressentir que j’avais perdu quelque chose de précieux, même si je savais que ce n’était pas le cas, car intimider les autres n’est jamais acceptable et ça ne m’avait jamais apporté de véritable bonheur ni de paix.
Alors que je cherchais des conseils, je me suis tournée vers la prière, comme je le fais souvent en tant que scientiste chrétienne. Pour moi, l’aspect le plus important de la prière est d’écouter Dieu, afin de recevoir une inspiration pratique et spirituelle. Une idée m’est venue pendant que je priais ; elle était tirée d’un de mes cantiques préférés dans l’Hymnaire de la Science Chrétienne. L’un des versets commence par : « Dieu ne fit pas l’homme imparfait » (Mary Alice Dayton, no 51, trad. © CSBD).
C’était rafraîchissant de réaliser que Dieu m’avait déjà créée parfaite. Je n’avais pas à changer d’identité ni à en créer une nouvelle. Ce serait d’ailleurs impossible ! Au lieu de cela, j’avais besoin de me voir davantage telle que Dieu pense à moi – c’est-à-dire gentille, attentionnée et satisfaite.
J’étais même unique. Cet énoncé de Science et Santé avec la Clef des Ecritures, de Mary Baker Eddy, m’a rassurée : « Ce sens scientifique de l’être, qui abandonne la matière pour l’Esprit, ne suggère aucunement l’absorption de l’homme en la Divinité ni la perte de son identité, mais confère à l’homme une individualité plus développée, une sphère de pensée et d’action plus étendue, un amour plus expansif, une paix plus haute et plus permanente. » (p. 265)
J’avais adopté ce rôle de « méchante du lycée » notoire grâce auquel je me sentais unique. Mais j’ai commencé à réaliser que me voir comme un enfant de Dieu était en réalité le moyen de faire l’expérience d’une spécificité véritable. La raison en est que Dieu est la source de toutes les bonnes qualités, la source de l’individualité. Je pouvais trouver davantage de façons d’exprimer ces qualités en comprenant ma nature, qui est bonne, et en laissant Dieu diriger mon activité.
Au début de mon année de Terminale, ces idées résonnaient de plus en plus en moi. J’ai découvert que je pouvais me faire de bons amis et j’ai même ravivé une vieille amitié de la classe de Première. Plus tard, j’ai également trouvé des amitiés significatives à l’université et au-delà. Et ma mère et moi sommes toujours proches.
Je ne peux pas dire que je n’ai plus jamais été tentée d’être méchante. Mais cette expérience m’a aidée à comprendre que la haine et la vengeance ne font vraiment pas partie de moi et ne m’aident pas à exprimer mon individualité divine. Je suis reconnaissante que la Science Chrétienne m’ait aidée à continuer à en apprendre davantage sur ma vraie nature spirituelle et sur la façon de l’exprimer.
A cette époque, j’ai commencé à développer une très bonne relation avec ma maman. Quand j’étais plus jeune, on ne s’entendait souvent pas très bien. Mais nous nous sommes rapprochées quand je suis entrée au lycée, et notre relation était importante à mes yeux.
Malheureusement, mon comportement méchant à l’école a commencé à affecter ma mère. Quand elle faisait du bénévolat dans les écoles de mon frère et ma sœur ou lors de mes compétitions sportives, certains parents refusaient de lui parler. Ils savaient que j’étais méchante avec leurs enfants ou avec les amis de leurs enfants, alors ils ne voulaient pas la côtoyer.
A ma grande surprise, lorsque j’ai appris que mon attitude la mettait dans une position si difficile, j’ai cessé d’intimider les autres presque immédiatement. En fait, la décision m’a semblée naturelle. Je ne voulais vraiment pas que ma maman vive ces expériences négatives, d’autant plus que c’était de ma faute. Ce désir de changer de comportement pour elle m’a incitée à interagir avec mes camarades de classe d’une manière plus gentille.
Mais mettre un terme à l’envie de me comporter avec méchanceté était encore difficile. D’une certaine manière, c’était comme si j’admettais ma défaite, comme si les autres filles avaient gagné parce que je ne les intimidais plus. J’ai aussi eu du mal à renoncer à mon identité de « méchante du lycée ». J’ai commencé à ressentir que j’avais perdu quelque chose de précieux, même si je savais que ce n’était pas le cas, car intimider les autres n’est jamais acceptable et ça ne m’avait jamais apporté de véritable bonheur ni de paix.
Alors que je cherchais des conseils, je me suis tournée vers la prière, comme je le fais souvent en tant que scientiste chrétienne. Pour moi, l’aspect le plus important de la prière est d’écouter Dieu, afin de recevoir une inspiration pratique et spirituelle. Une idée m’est venue pendant que je priais ; elle était tirée d’un de mes cantiques préférés dans l’Hymnaire de la Science Chrétienne. L’un des versets commence par : « Dieu ne fit pas l’homme imparfait » (Mary Alice Dayton, no 51, trad. © CSBD).
C’était rafraîchissant de réaliser que Dieu m’avait déjà créée parfaite. Je n’avais pas à changer d’identité ni à en créer une nouvelle. Ce serait d’ailleurs impossible ! Au lieu de cela, j’avais besoin de me voir davantage telle que Dieu pense à moi – c’est-à-dire gentille, attentionnée et satisfaite.
J’étais même unique. Cet énoncé de Science et Santé avec la Clef des Ecritures, de Mary Baker Eddy, m’a rassurée : « Ce sens scientifique de l’être, qui abandonne la matière pour l’Esprit, ne suggère aucunement l’absorption de l’homme en la Divinité ni la perte de son identité, mais confère à l’homme une individualité plus développée, une sphère de pensée et d’action plus étendue, un amour plus expansif, une paix plus haute et plus permanente. » (p. 265)
J’avais adopté ce rôle de « méchante du lycée » notoire grâce auquel je me sentais unique. Mais j’ai commencé à réaliser que me voir comme un enfant de Dieu était en réalité le moyen de faire l’expérience d’une spécificité véritable. La raison en est que Dieu est la source de toutes les bonnes qualités, la source de l’individualité. Je pouvais trouver davantage de façons d’exprimer ces qualités en comprenant ma nature, qui est bonne, et en laissant Dieu diriger mon activité.
Au début de mon année de Terminale, ces idées résonnaient de plus en plus en moi. J’ai découvert que je pouvais me faire de bons amis et j’ai même ravivé une vieille amitié de la classe de Première. Plus tard, j’ai également trouvé des amitiés significatives à l’université et au-delà. Et ma mère et moi sommes toujours proches.
Je ne peux pas dire que je n’ai plus jamais été tentée d’être méchante. Mais cette expérience m’a aidée à comprendre que la haine et la vengeance ne font vraiment pas partie de moi et ne m’aident pas à exprimer mon individualité divine. Je suis reconnaissante que la Science Chrétienne m’ait aidée à continuer à en apprendre davantage sur ma vraie nature spirituelle et sur la façon de l’exprimer.
Les faits relatifs aux guérisons mentionnés dans tous les témoignages et les articles ont été confirmés par écrit par des personnes qui ont été témoins de la guérison ou qui peuvent garantir l'intégrité de l'auteur.
Vous souhaitez lire d'autres témoignages, visitez le site du Héraut de la Science Chrétienne : http://fr.herald.christianscience.com/francais