« Ne pleure pas »
Anne-Françoise Bouffé
Tiré du Héraut de la Science Chrétienne juin 2023
Tiré du Héraut de la Science Chrétienne juin 2023
Dans l’Evangile selon Luc, à au moins deux reprises, Christ Jésus consola tendrement ceux qui pleuraient un être cher, en leur disant : « Ne pleure pas ». D’abord à une mère qui avait perdu son fils unique, puis, plus tard, au chef de la synagogue, à sa famille et à ses amis qui pleuraient parce que sa petite fille venait de passer (voir chap. 7 et 8).
Jésus pouvait parler avec cette autorité si aimante parce que, selon son sens spirituel, le jeune homme et la petite fille n’étaient pas morts, mais vivants. Tel est la réalité, la vérité de l’être, invisible aux sens humains, car Dieu préserve à jamais la vie de chacun de Ses enfants.
Jésus a affirmé : « Dieu n’est pas Dieu des morts, mais des vivants ; car pour lui tous sont vivants. » (Luc 20:38) Il était conscient qu’un enfant de Dieu vit en Dieu, est inséparable de Dieu, qui est la Vie éternelle. Au jeune homme et à la petite fille, il ordonna : « Lève-toi. » En d’autres termes, réveille-toi du rêve de la vie dans la matière et élève-toi jusqu’à la compréhension de la vie dans l’Esprit – la seule Vie. Et tous les deux, en obéissant aux instructions de Jésus, furent immédiatement sauvés et s’éveillèrent à une nouvelle vie. Les larmes des parents et des amis furent remplacées par la joie et la gratitude, et Dieu fut glorifié.
Comment ces récits, qui se sont produits il y a deux mille ans, peuvent-ils encore nous aider aujourd’hui ? Ils peuvent constituer un grand encouragement selon la façon dont nous les percevons. Si nous les regardons à travers le prisme de la vision humaine, qui ne voit les choses que d’un point de vue physique, ce sont des miracles. Par contre, si nous les regardons à travers le prisme de la perception spirituelle – qui témoigne des choses de l’Esprit, invisibles à l’œil nu – ces actions illustrent le fait que la mort est « le dernier ennemi » (I Corinthiens 15:26) et qu’elle peut être vaincue. Ce sont des démonstrations de la loi éternelle de la Vie, la preuve que Dieu, qui est la seule Vie, ne cause jamais la mort. Dieu, qui est la Vie infinie, ne peut connaître que la Vie.
Christ Jésus, en guérissant la maladie et en ressuscitant des morts, a illustré le fait que la Vie immortelle est toujours reflétée par l’homme. La Vie éternelle, qui ne se limite pas à l’au-delà, est toujours présente et peut progressivement être démontrée. Comme l’explique l’apôtre Paul : « Le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur. » (Romains 6:23) Ainsi, la vie éternelle est un don que Dieu fait à chacun de nous, dès maintenant et pour toujours.
La réalisation que Dieu donne la vie immortelle, sans commencement ni fin, dévoile l’illusion de la mort. Cette compréhension ouvre la voie à la guérison du péché et de la maladie, et à la victoire sur la mort. Nous n’avons peut-être pas atteint le niveau de compréhension et de démonstration de la vie éternelle qui furent celles de Jésus, mais il est encourageant de savoir que même la guérison du chagrin après le décès d’un être cher est une étape importante dans notre propre victoire inévitable sur la mort.
Après le décès de mon cher mari, j'ai ressenti très profondément le tendre réconfort divin promis tout au long de la Bible.
Après avoir entendu la triste nouvelle de la mort violente de Jean-Baptiste, Jésus est parti dans un lieu désert, où souvent il priait en communiant avec Dieu (voir Matthieu 14:1-14). Dans l’Evangile selon Matthieu, nous lisons qu’une foule immense l’a rapidement rejoint et que, ému de compassion pour elle, il a guéri les malades, montrant ainsi qu’à la suite de ses prières, il se sentait élevé spirituellement et renforcé et non pas vaincu.
Lorsque nous pleurons un ami ou un être cher, nous devons nous aussi rechercher ce « lieu désert » où nous prions et sommes seuls avec Dieu. La définition spirituelle du « désert » que Mary Baker Eddy, qui a découvert la Science Chrétienne, donne dans le Glossaire de Science et Santé avec la Clef des Ecritures dit, en partie : « Le vestibule où le sens matériel des choses disparaît, et où le sens spirituel révèle les grands faits de l’existence. » (p. 597) C’est dans ce lieu sacré, en communion avec notre Père-Mère, que nous renonçons à un sens de vie dans la matière, et que nous commençons à comprendre l’existence spirituelle ; nous voyons que la Vie divine, la seule Vie, ne peut pas mourir, et que l’homme, en tant que reflet de Dieu, est toujours vivant et parfait, ne pouvant donc pas être malade.
En suivant l’exemple de Jésus et en voyant la nature spirituelle d’un ami qui nous a quitté, nous sommes amenés à comprendre que ce dernier continue à vivre et voit maintenant que la mort est un mensonge. En apprenant le décès de sa belle-sœur Mary, le dernier membre vivant de sa famille, Mary Baker Eddy a fait remarquer à l’une de ses élèves : « Ma sœur Mary ne voulait pas croire que la mort n’était pas une réalité. Je ne suis pas parvenue à lui faire adopter mon point de vue. Maintenant, elle sait qu’elle n’est pas morte. Elle a pris conscience de la Vie. » (Nous avons connu Mary Baker Eddy, édition augmentée, tome II, p. 329)
Après le décès de mon cher mari, j’ai ressenti très profondément le tendre réconfort divin promis tout au long de la Bible. Je savais que même si je ne pouvais plus voir mon mari, nous vivions tous les deux dans l’Amour infini, où il n’y a pas de fin, pas de séparation, mais un déroulement continu du bien. Ce message envoyé par une chère amie, qui montre la continuité de la vie, m’a beaucoup aidée : « Je viens d’apprendre la nouvelle du changement d’adresse de votre cher mari... »
Le message réconfortant de Mary Baker Eddy à une étudiante dont le mari venait de mourir a aussi été un soutien constant : « Votre cher mari ne vous a pas quittée dans l’esprit ; il n’est jamais mort, mais semble l’être uniquement selon votre sens humain ; il vit, il aime et est immortel. Que cela soit pour vous un réconfort, chère amie, et vous trouverez le repos en bannissant la croyance à la mort, en pensant à la vie et non à la mort. Votre cher mari est tout aussi vivant aujourd’hui qu’il l’a toujours été, et vous trouverez le repos et la paix dans ce concept véritable de la Vie » (Mary Baker Eddy : Une vie consacrée à la guérison spirituelle, p. 252-253).
J’ai également vu la nécessité de suivre fidèlement ce conseil donné dans le Manuel de L’Eglise Mère : « La gratitude et l’amour doivent demeurer dans le cœur de chacun, chaque jour de toutes les années. » (Mary Baker Eddy, p. 60) Nous ne pouvons pas être tristes et reconnaissants en même temps, aussi il est important de penser à un être cher qui nous a quittés avec un sentiment de gratitude plutôt que de perte. Ma gratitude envers Dieu pour Sa sollicitude aimante, constante et universelle, et pour les belles qualités de mon mari a brisé le mesmérisme lié au chagrin. Etre reconnaissante m’a aussi empêchée de donner vie aux suggestions de manque et de solitude, et m’a ouvert les yeux sur tout le bien qui est déjà prêt pour chaque enfant de Dieu. Oui, l’Amour guérit le chagrin.
Après le départ d’un être cher, nous pouvons désirer que l’on prenne soin de nous. Mais c’est tout l’inverse qui est nécessaire. En aimant et en répondant aux besoins des autres, nous nous oublions nous-mêmes, et ainsi nous sommes réconfortés et bénis. Dans la première épitre de Jean, nous trouvons la confirmation des bénédictions qui découlent d’un amour désintéressé : « Nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons les frères. » (3:14)
Au fur et à mesure que nous progressons dans notre compréhension de Dieu et dans notre démonstration d’une vie chrétienne, l’éternité de la Vie devient plus évidente, nous ne pleurons plus, et nous sommes en paix.
Jésus pouvait parler avec cette autorité si aimante parce que, selon son sens spirituel, le jeune homme et la petite fille n’étaient pas morts, mais vivants. Tel est la réalité, la vérité de l’être, invisible aux sens humains, car Dieu préserve à jamais la vie de chacun de Ses enfants.
Jésus a affirmé : « Dieu n’est pas Dieu des morts, mais des vivants ; car pour lui tous sont vivants. » (Luc 20:38) Il était conscient qu’un enfant de Dieu vit en Dieu, est inséparable de Dieu, qui est la Vie éternelle. Au jeune homme et à la petite fille, il ordonna : « Lève-toi. » En d’autres termes, réveille-toi du rêve de la vie dans la matière et élève-toi jusqu’à la compréhension de la vie dans l’Esprit – la seule Vie. Et tous les deux, en obéissant aux instructions de Jésus, furent immédiatement sauvés et s’éveillèrent à une nouvelle vie. Les larmes des parents et des amis furent remplacées par la joie et la gratitude, et Dieu fut glorifié.
Comment ces récits, qui se sont produits il y a deux mille ans, peuvent-ils encore nous aider aujourd’hui ? Ils peuvent constituer un grand encouragement selon la façon dont nous les percevons. Si nous les regardons à travers le prisme de la vision humaine, qui ne voit les choses que d’un point de vue physique, ce sont des miracles. Par contre, si nous les regardons à travers le prisme de la perception spirituelle – qui témoigne des choses de l’Esprit, invisibles à l’œil nu – ces actions illustrent le fait que la mort est « le dernier ennemi » (I Corinthiens 15:26) et qu’elle peut être vaincue. Ce sont des démonstrations de la loi éternelle de la Vie, la preuve que Dieu, qui est la seule Vie, ne cause jamais la mort. Dieu, qui est la Vie infinie, ne peut connaître que la Vie.
Christ Jésus, en guérissant la maladie et en ressuscitant des morts, a illustré le fait que la Vie immortelle est toujours reflétée par l’homme. La Vie éternelle, qui ne se limite pas à l’au-delà, est toujours présente et peut progressivement être démontrée. Comme l’explique l’apôtre Paul : « Le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur. » (Romains 6:23) Ainsi, la vie éternelle est un don que Dieu fait à chacun de nous, dès maintenant et pour toujours.
La réalisation que Dieu donne la vie immortelle, sans commencement ni fin, dévoile l’illusion de la mort. Cette compréhension ouvre la voie à la guérison du péché et de la maladie, et à la victoire sur la mort. Nous n’avons peut-être pas atteint le niveau de compréhension et de démonstration de la vie éternelle qui furent celles de Jésus, mais il est encourageant de savoir que même la guérison du chagrin après le décès d’un être cher est une étape importante dans notre propre victoire inévitable sur la mort.
Après le décès de mon cher mari, j'ai ressenti très profondément le tendre réconfort divin promis tout au long de la Bible.
Après avoir entendu la triste nouvelle de la mort violente de Jean-Baptiste, Jésus est parti dans un lieu désert, où souvent il priait en communiant avec Dieu (voir Matthieu 14:1-14). Dans l’Evangile selon Matthieu, nous lisons qu’une foule immense l’a rapidement rejoint et que, ému de compassion pour elle, il a guéri les malades, montrant ainsi qu’à la suite de ses prières, il se sentait élevé spirituellement et renforcé et non pas vaincu.
Lorsque nous pleurons un ami ou un être cher, nous devons nous aussi rechercher ce « lieu désert » où nous prions et sommes seuls avec Dieu. La définition spirituelle du « désert » que Mary Baker Eddy, qui a découvert la Science Chrétienne, donne dans le Glossaire de Science et Santé avec la Clef des Ecritures dit, en partie : « Le vestibule où le sens matériel des choses disparaît, et où le sens spirituel révèle les grands faits de l’existence. » (p. 597) C’est dans ce lieu sacré, en communion avec notre Père-Mère, que nous renonçons à un sens de vie dans la matière, et que nous commençons à comprendre l’existence spirituelle ; nous voyons que la Vie divine, la seule Vie, ne peut pas mourir, et que l’homme, en tant que reflet de Dieu, est toujours vivant et parfait, ne pouvant donc pas être malade.
En suivant l’exemple de Jésus et en voyant la nature spirituelle d’un ami qui nous a quitté, nous sommes amenés à comprendre que ce dernier continue à vivre et voit maintenant que la mort est un mensonge. En apprenant le décès de sa belle-sœur Mary, le dernier membre vivant de sa famille, Mary Baker Eddy a fait remarquer à l’une de ses élèves : « Ma sœur Mary ne voulait pas croire que la mort n’était pas une réalité. Je ne suis pas parvenue à lui faire adopter mon point de vue. Maintenant, elle sait qu’elle n’est pas morte. Elle a pris conscience de la Vie. » (Nous avons connu Mary Baker Eddy, édition augmentée, tome II, p. 329)
Après le décès de mon cher mari, j’ai ressenti très profondément le tendre réconfort divin promis tout au long de la Bible. Je savais que même si je ne pouvais plus voir mon mari, nous vivions tous les deux dans l’Amour infini, où il n’y a pas de fin, pas de séparation, mais un déroulement continu du bien. Ce message envoyé par une chère amie, qui montre la continuité de la vie, m’a beaucoup aidée : « Je viens d’apprendre la nouvelle du changement d’adresse de votre cher mari... »
Le message réconfortant de Mary Baker Eddy à une étudiante dont le mari venait de mourir a aussi été un soutien constant : « Votre cher mari ne vous a pas quittée dans l’esprit ; il n’est jamais mort, mais semble l’être uniquement selon votre sens humain ; il vit, il aime et est immortel. Que cela soit pour vous un réconfort, chère amie, et vous trouverez le repos en bannissant la croyance à la mort, en pensant à la vie et non à la mort. Votre cher mari est tout aussi vivant aujourd’hui qu’il l’a toujours été, et vous trouverez le repos et la paix dans ce concept véritable de la Vie » (Mary Baker Eddy : Une vie consacrée à la guérison spirituelle, p. 252-253).
J’ai également vu la nécessité de suivre fidèlement ce conseil donné dans le Manuel de L’Eglise Mère : « La gratitude et l’amour doivent demeurer dans le cœur de chacun, chaque jour de toutes les années. » (Mary Baker Eddy, p. 60) Nous ne pouvons pas être tristes et reconnaissants en même temps, aussi il est important de penser à un être cher qui nous a quittés avec un sentiment de gratitude plutôt que de perte. Ma gratitude envers Dieu pour Sa sollicitude aimante, constante et universelle, et pour les belles qualités de mon mari a brisé le mesmérisme lié au chagrin. Etre reconnaissante m’a aussi empêchée de donner vie aux suggestions de manque et de solitude, et m’a ouvert les yeux sur tout le bien qui est déjà prêt pour chaque enfant de Dieu. Oui, l’Amour guérit le chagrin.
Après le départ d’un être cher, nous pouvons désirer que l’on prenne soin de nous. Mais c’est tout l’inverse qui est nécessaire. En aimant et en répondant aux besoins des autres, nous nous oublions nous-mêmes, et ainsi nous sommes réconfortés et bénis. Dans la première épitre de Jean, nous trouvons la confirmation des bénédictions qui découlent d’un amour désintéressé : « Nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons les frères. » (3:14)
Au fur et à mesure que nous progressons dans notre compréhension de Dieu et dans notre démonstration d’une vie chrétienne, l’éternité de la Vie devient plus évidente, nous ne pleurons plus, et nous sommes en paix.
Les faits relatifs aux guérisons mentionnés dans tous les témoignages et les articles ont été confirmés par écrit par des personnes qui ont été témoins de la guérison ou qui peuvent garantir l'intégrité de l'auteur.
Vous souhaitez lire d'autres articles allez sur ce lien : http://fr.herald.christianscience.com/francais/articles-originaux-web/2013/les-collections-du-heraut-pour-les-enfants-et-les-jeunes