Unité et stabilité familiales retrouvées
Tiré du Héraut de la Science Chrétienne janvier 2025
« Chaque épreuve de notre foi en Dieu nous fortifie. Plus la condition matérielle devant être vaincue par l’Esprit semble difficile, plus notre foi devrait être profonde et notre amour pur. » (Mary Baker Eddy, Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 410). A un moment donné, je me suis retrouvée face à la situation la plus difficile que j’aie jamais rencontrée. Mais je savais que ce n’était qu’en me renforçant dans ma foi et en parvenant à une conception plus pure de l’amour que je pourrais surmonter le chagrin et le bouleversement causés par ce qui m’arrivait.
Il y a environ 34 ans, mon mari et moi étions partis en vacances avec notre fille, à plusieurs heures de route de la maison. Peu après notre arrivée à la plage, mon mari nous a dit qu’il allait se baigner, puis il a disparu sans laisser de trace. Ne le voyant pas revenir au bout d’une heure, j’ai commencé à avoir très peur, et j’ai prévenu les sauveteurs en mer, la police et les garde-côtes. Mais personne n’a pu le retrouver.
Quand il est devenu évident que mon mari avait bel et bien disparu, mes pensées se sont alors tournées vers cette strophe d’un poème de Mary Baker Eddy que je connaissais et chérissais, intitulé « Christ, mon refuge » :
La Vérité m’attache au roc :
Ni mer ni vent
Ne peut m’ébranler par ses chocs
Dorénavant.
(Ecrits divers 1883-1896, p. 396)
L’idée que mon mari et moi étions tous deux « attachés au roc » m’a apporté un sentiment de sécurité et de réconfort. Selon le dictionnaire, « attaché » peut signifier être lié à une chose au point d’en dépendre. Par conséquent le terme « attaché » veut dire ici bien plus que le fait d’être arrimé à quelque chose de fixe et de solide. C’est la promesse de demeurer en sécurité contre vents et marées et face à toute expérience déstabilisante.
Durant les jours et les mois qui ont suivi la disparition de mon mari, j’ai eu le sentiment d’être maintenue en sécurité sur le roc du Christ, la Vérité, et que ni la peur, ni le doute ni le découragement ne pouvaient m’ébranler. Je me tournais encore et encore vers ce poème.
J’étais persuadée que mon mari était encore en vie, sans pouvoir m’expliquer ce qui lui était arrivé. Au cours des mois précédents, il avait connu quelques difficultés professionnelles, mais cela me rassurait de savoir que je n’avais pas besoin d’imaginer d’éventuels scénarios, ni de mener mes propres recherches sur sa disparition. Je pouvais faire confiance à la Vérité divine pour me révéler, ainsi qu’à toutes les personnes concernées, ce que nous avions besoin de savoir. Je méditais souvent cette phrase de Science et Santé : « Que la Vérité dévoile et détruise l’erreur comme Dieu le fait, et que la justice humaine se modèle sur la divine. » (p. 542)
Je suis à jamais reconnaissante aux praticiens de la Science Chrétienne qui ont prié pour moi à différents moments, demeurant, durant cette épreuve, attachés au roc à mes côtés. Je suis également reconnaissante envers ceux qui sont venus m’apporter leur aide de toutes les manières possibles. Notre fille venait de terminer ses études universitaires et vivait à la maison, ce qui était d’un grand réconfort ; quant à notre fils, il travaillait dans un autre Etat, mais revenait nous voir chaque fois que j’avais besoin de lui.
Grâce à la prière, je gagnais en force et en courage un peu plus chaque jour et, au bout de quelques mois, j’ai repris mes fonctions de Première Lectrice dans mon église filiale de l’Eglise du Christ, Scientiste. J’ai constaté que l’étude spirituelle et le dévouement nécessaires à ce poste étaient d’un grand soutien. J’ai peu à peu retrouvé la paix et l’assurance que Dieu veillait sur toute ma famille.
Et puis un jour, onze mois après sa disparition, mon mari est soudain revenu. Dire que les enfants et moi débordions de joie ne saurait suffire à décrire ce que nous ressentions. Dieu nous avait soutenus durant ces nombreux mois de séparation, et mon mari a été accueilli à bras ouverts, comme le fils prodigue, dans la parabole de Jésus, l’avait été par son père, qui, l’apercevant de loin, s’était précipité à sa rencontre (voir Luc 15:11-32). Malgré l’absence prolongée du fils et son comportement irresponsable, le père eut de la compassion pour lui et « courut se jeter à son cou et le baisa », avant de s’écrier : « Mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé. » Et il célébra ces retrouvailles.
Mon mari était rempli de remords et incapable de parler de ce qui s’était passé, aussi ne l’avons-nous pas pressé de nous donner des détails. Durant sa longue absence, mon amour et mon espoir n’ont jamais faibli ni vacillé. Certains auront peut-être du mal à comprendre comment j’ai pu accepter son retour de si bon cœur, mais je ne doutais pas de son amour pour moi et les enfants, et je savais qu’il n’aurait jamais voulu nous faire du mal.
J’ai prié tous les jours pour pouvoir lui pardonner, à l’exemple de Jésus. « Ils ne savent ce qu’ils font », déclara Jésus à propos de ceux qui l’avaient trahi et avaient commis un acte apparemment impardonnable (voir Luc 23:34). Après son retour, mon mari a manifesté des symptômes persistants de souffrance physique et mentale, mais ceux-ci ont complètement disparu au bout de cinq ans grâce au traitement par la prière en Science Chrétienne.
Bien que j’aie fini par apprendre certains détails entourant la disparition de mon mari, certains me restent inconnus. Je sais, en revanche, qu’il était profondément désolé, et j’ai le sentiment qu’il a passé le restant de ses jours à se racheter auprès de moi et des enfants par ses paroles et ses actes. Continuant tous deux d’avoir foi et confiance en Dieu, la Vérité et l’Amour divins, nous avons été guidés, pas à pas, pour savoir où et comment entamer une nouvelle vie.
Nous avons été mariés pendant 57 ans, jusqu’à son décès, il y a plusieurs années. Les 31 dernières années de notre mariage, après son retour, ont été très harmonieuses. Mon mari exprimait toutes ces belles qualités qui sont énoncées dans le chapitre 5 de l’épître aux Galates, verset 22 : « l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance ». Il avait, en outre, un merveilleux sens de l’humour et trouvait chaque jour le moyen de me faire rire ou sourire.
Je serai toujours reconnaissante d’avoir compris que nous sommes attachés au roc, Christ, la Vérité divine fondamentale, où nous ne pouvons pas être ébranlés. Cet enracinement spirituel a préservé ma stabilité, ces dernières années, quand j’ai dû m’habituer à vivre seule. J’ai ressenti la sollicitude et le soutien aimants de Dieu. Mon existence continue d’être bénie et enrichie grâce à mes deux merveilleux enfants et à mes cinq adorables petits-enfants, ainsi qu’à l’amour et au soutien de mes amis à l’église. Ma coupe déborde véritablement de bienfaits (voir psaume 23:5).
Il y a environ 34 ans, mon mari et moi étions partis en vacances avec notre fille, à plusieurs heures de route de la maison. Peu après notre arrivée à la plage, mon mari nous a dit qu’il allait se baigner, puis il a disparu sans laisser de trace. Ne le voyant pas revenir au bout d’une heure, j’ai commencé à avoir très peur, et j’ai prévenu les sauveteurs en mer, la police et les garde-côtes. Mais personne n’a pu le retrouver.
Quand il est devenu évident que mon mari avait bel et bien disparu, mes pensées se sont alors tournées vers cette strophe d’un poème de Mary Baker Eddy que je connaissais et chérissais, intitulé « Christ, mon refuge » :
La Vérité m’attache au roc :
Ni mer ni vent
Ne peut m’ébranler par ses chocs
Dorénavant.
(Ecrits divers 1883-1896, p. 396)
L’idée que mon mari et moi étions tous deux « attachés au roc » m’a apporté un sentiment de sécurité et de réconfort. Selon le dictionnaire, « attaché » peut signifier être lié à une chose au point d’en dépendre. Par conséquent le terme « attaché » veut dire ici bien plus que le fait d’être arrimé à quelque chose de fixe et de solide. C’est la promesse de demeurer en sécurité contre vents et marées et face à toute expérience déstabilisante.
Durant les jours et les mois qui ont suivi la disparition de mon mari, j’ai eu le sentiment d’être maintenue en sécurité sur le roc du Christ, la Vérité, et que ni la peur, ni le doute ni le découragement ne pouvaient m’ébranler. Je me tournais encore et encore vers ce poème.
J’étais persuadée que mon mari était encore en vie, sans pouvoir m’expliquer ce qui lui était arrivé. Au cours des mois précédents, il avait connu quelques difficultés professionnelles, mais cela me rassurait de savoir que je n’avais pas besoin d’imaginer d’éventuels scénarios, ni de mener mes propres recherches sur sa disparition. Je pouvais faire confiance à la Vérité divine pour me révéler, ainsi qu’à toutes les personnes concernées, ce que nous avions besoin de savoir. Je méditais souvent cette phrase de Science et Santé : « Que la Vérité dévoile et détruise l’erreur comme Dieu le fait, et que la justice humaine se modèle sur la divine. » (p. 542)
Je suis à jamais reconnaissante aux praticiens de la Science Chrétienne qui ont prié pour moi à différents moments, demeurant, durant cette épreuve, attachés au roc à mes côtés. Je suis également reconnaissante envers ceux qui sont venus m’apporter leur aide de toutes les manières possibles. Notre fille venait de terminer ses études universitaires et vivait à la maison, ce qui était d’un grand réconfort ; quant à notre fils, il travaillait dans un autre Etat, mais revenait nous voir chaque fois que j’avais besoin de lui.
Grâce à la prière, je gagnais en force et en courage un peu plus chaque jour et, au bout de quelques mois, j’ai repris mes fonctions de Première Lectrice dans mon église filiale de l’Eglise du Christ, Scientiste. J’ai constaté que l’étude spirituelle et le dévouement nécessaires à ce poste étaient d’un grand soutien. J’ai peu à peu retrouvé la paix et l’assurance que Dieu veillait sur toute ma famille.
Et puis un jour, onze mois après sa disparition, mon mari est soudain revenu. Dire que les enfants et moi débordions de joie ne saurait suffire à décrire ce que nous ressentions. Dieu nous avait soutenus durant ces nombreux mois de séparation, et mon mari a été accueilli à bras ouverts, comme le fils prodigue, dans la parabole de Jésus, l’avait été par son père, qui, l’apercevant de loin, s’était précipité à sa rencontre (voir Luc 15:11-32). Malgré l’absence prolongée du fils et son comportement irresponsable, le père eut de la compassion pour lui et « courut se jeter à son cou et le baisa », avant de s’écrier : « Mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé. » Et il célébra ces retrouvailles.
Mon mari était rempli de remords et incapable de parler de ce qui s’était passé, aussi ne l’avons-nous pas pressé de nous donner des détails. Durant sa longue absence, mon amour et mon espoir n’ont jamais faibli ni vacillé. Certains auront peut-être du mal à comprendre comment j’ai pu accepter son retour de si bon cœur, mais je ne doutais pas de son amour pour moi et les enfants, et je savais qu’il n’aurait jamais voulu nous faire du mal.
J’ai prié tous les jours pour pouvoir lui pardonner, à l’exemple de Jésus. « Ils ne savent ce qu’ils font », déclara Jésus à propos de ceux qui l’avaient trahi et avaient commis un acte apparemment impardonnable (voir Luc 23:34). Après son retour, mon mari a manifesté des symptômes persistants de souffrance physique et mentale, mais ceux-ci ont complètement disparu au bout de cinq ans grâce au traitement par la prière en Science Chrétienne.
Bien que j’aie fini par apprendre certains détails entourant la disparition de mon mari, certains me restent inconnus. Je sais, en revanche, qu’il était profondément désolé, et j’ai le sentiment qu’il a passé le restant de ses jours à se racheter auprès de moi et des enfants par ses paroles et ses actes. Continuant tous deux d’avoir foi et confiance en Dieu, la Vérité et l’Amour divins, nous avons été guidés, pas à pas, pour savoir où et comment entamer une nouvelle vie.
Nous avons été mariés pendant 57 ans, jusqu’à son décès, il y a plusieurs années. Les 31 dernières années de notre mariage, après son retour, ont été très harmonieuses. Mon mari exprimait toutes ces belles qualités qui sont énoncées dans le chapitre 5 de l’épître aux Galates, verset 22 : « l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance ». Il avait, en outre, un merveilleux sens de l’humour et trouvait chaque jour le moyen de me faire rire ou sourire.
Je serai toujours reconnaissante d’avoir compris que nous sommes attachés au roc, Christ, la Vérité divine fondamentale, où nous ne pouvons pas être ébranlés. Cet enracinement spirituel a préservé ma stabilité, ces dernières années, quand j’ai dû m’habituer à vivre seule. J’ai ressenti la sollicitude et le soutien aimants de Dieu. Mon existence continue d’être bénie et enrichie grâce à mes deux merveilleux enfants et à mes cinq adorables petits-enfants, ainsi qu’à l’amour et au soutien de mes amis à l’église. Ma coupe déborde véritablement de bienfaits (voir psaume 23:5).
Les faits relatifs aux guérisons mentionnés dans tous les témoignages et les articles ont été confirmés par écrit par des personnes qui ont été témoins de la guérison ou qui peuvent garantir l'intégrité de l'auteur.
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