Se sentir riche quand on n’a pas grand chose
Herta Tompkins
Du Héraut de la Science Chrétienne. - janvier 2025
Du Héraut de la Science Chrétienne. - janvier 2025
Mon mari était militaire lorsque j’ai connu la Science Chrétienne. Nous étions stationnés à Hawaï et recevions constamment la visite d’amis et de membres de la famille venus du continent. Bien que nous nous réjouissions d’avoir gardé des liens aussi merveilleux avec tous ces proches, notre budget était très serré. Nos invités n’avaient aucune idée de la difficulté que nous avions à les recevoir. A un moment donné, j’attendais avec impatience une période de deux semaines sans aucune visite prévue afin de pouvoir récupérer un peu.
Avant même d’avoir eu une journée à nous, nous avons reçu un appel d’une femme que nous ne connaissions pas. Elle avait un cadeau à me remettre de la part d’une de mes tantes, qui travaillait avec elle à la cuisine de l’aéroport. Mon mari et moi nous sommes donc rendus à son hôtel à Waikiki Beach. Elle nous a appris qu’elle s’était foulé la cheville en sortant du taxi ce jour-là et qu’elle serait clouée dans un fauteuil, dans sa chambre d’hôtel, pendant ses deux semaines de vacances. Cette personne était très gentille ; mon mari trouvait qu’elle lui rappelait sa mère. Il a ressenti une telle empathie pour elle qu’il l’a invitée à séjourner chez nous pendant ces deux semaines pour que je puisse prendre soin d’elle.
Je lui en voulais d’avoir fait cette offre sans me consulter. Comme c’était moi qui gérais nos finances, il n’avait aucune idée du peu d’argent dont nous disposions pour nos propres besoins, à plus forte raison avec une personne en plus. Néanmoins, nous l’avons aidée à monter dans notre voiture. Au début de notre trajet retour, je me suis demandé avec inquiétude comment subvenir à ses besoins à un moment aussi mal choisi. Je m’apitoyais sur mon sort et j’étais en colère.
Mais en cours de route, mes sentiments ont changé. J’avais appris à connaître la Science Chrétienne en lisant son livre d’étude, Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy. Le peu que j’en avais lu à ce moment-là m’avait appris le pouvoir que l’on acquiert en reconnaissant le bien que notre Père-Mère Dieu, qui est bon, ne cesse de nous donner. En me souvenant de cela, le sentiment que l’on m’imposait quelque chose s’est dissipé, et j’ai pensé à ce que cette femme avait dû ressentir après avoir planifié des vacances paradisiaques et en se retrouvant dans l’impossibilité d’en profiter.
De retour à la maison, nous avons mis notre amie à l’aise, nous avons dîné ensemble, puis nous l’avons aidée à monter dans la chambre d’amis. Ensuite, j’ai repris avec plaisir l’étude de Science et Santé pour comprendre comment appliquer cette Science à la situation, au-delà de ce que j’avais déjà fait. J’ai lu la réponse que Mary Baker Eddy donne à la question « Qu’est-ce que l’homme ? », à partir de la page 475. Partout où le mot « homme » apparaissait dans le texte, j’ai pensé à notre visiteuse. J’ai particulièrement aimé la phrase : « Jésus voyait dans la Science l’homme parfait, qui lui apparaissait là où l’homme mortel pécheur apparaît aux mortels. » (p. 476) J’ai compris que c’était ainsi qu’il me fallait voir cette nouvelle amie.
Après avoir passé des heures à étudier mon livre, j’étais certaine que les deux semaines à venir seraient les meilleures pour toutes les personnes concernées. Toutes mes inquiétudes concernant nos finances et les repas à assurer se sont évanouies.
Le lendemain matin, lorsque notre visiteuse a descendu les escaliers, elle était radieuse et heureuse de pouvoir à nouveau marcher normalement. Elle n’arrivait pas à croire à quel point elle se sentait bien. Elle parlait sans cesse de miracle. Nous avons beaucoup apprécié sa compagnie tandis que je jouais le rôle de guide touristique au cours des deux semaines suivantes. Nos enfants l’adoraient, et elle les aimait aussi beaucoup. C’était comme si elle avait toujours été une amie de la famille.
A l’aéroport, avant de partir, elle m’a dit combien elle était reconnaissante de tout l’amour qu’elle avait ressenti pendant son séjour chez nous – et surtout, combien elle était reconnaissante de sentir qu’elle faisait à nouveau partie d’une famille. Puis elle m’a avoué qu’elle ne cuisinait jamais, sauf à son travail. C’est pourquoi elle n’en finissait pas de me remercier à chaque repas que je préparais à la maison. Cela lui rappelait son enfance et la cuisine de sa mère.
En remerciement, elle m’a tendu une somme d’argent qu’elle avait mis de côté pour ses vacances. J’ai refusé de la prendre, ayant perdu toute notion de revenus limités en la merveilleuse compagnie de cette nouvelle amie. Ces deux semaines m’avaient tant appris sur l’amour que l’argent avait cessé d’être un problème. Je me sentais riche sans argent. Mais elle a insisté.
Le fait d’avoir été capable de démontrer ce que j’avais appris au sujet de l’Amour divin, Dieu, même si j’étais tout à fait novice dans l’étude de la Science Chrétienne, comptait plus à mes yeux que l’argent. Ma plus grande inquiétude avait été de ne pas pouvoir servir des repas substantiels à notre invitée avec un budget aussi serré. Mais cette inquiétude s’est complètement dissipée lorsque j’ai ressenti l’amour de Dieu et que j’ai vu l’Amour nous donner tout ce dont nous avions besoin, et bien plus encore.
Depuis lors, j’ai eu de nombreuses autres preuves du tendre amour de Dieu qui pourvoit à nos besoins. Je serai toujours reconnaissante pour tout ce que la Science Chrétienne m’a révélé.
Avant même d’avoir eu une journée à nous, nous avons reçu un appel d’une femme que nous ne connaissions pas. Elle avait un cadeau à me remettre de la part d’une de mes tantes, qui travaillait avec elle à la cuisine de l’aéroport. Mon mari et moi nous sommes donc rendus à son hôtel à Waikiki Beach. Elle nous a appris qu’elle s’était foulé la cheville en sortant du taxi ce jour-là et qu’elle serait clouée dans un fauteuil, dans sa chambre d’hôtel, pendant ses deux semaines de vacances. Cette personne était très gentille ; mon mari trouvait qu’elle lui rappelait sa mère. Il a ressenti une telle empathie pour elle qu’il l’a invitée à séjourner chez nous pendant ces deux semaines pour que je puisse prendre soin d’elle.
Je lui en voulais d’avoir fait cette offre sans me consulter. Comme c’était moi qui gérais nos finances, il n’avait aucune idée du peu d’argent dont nous disposions pour nos propres besoins, à plus forte raison avec une personne en plus. Néanmoins, nous l’avons aidée à monter dans notre voiture. Au début de notre trajet retour, je me suis demandé avec inquiétude comment subvenir à ses besoins à un moment aussi mal choisi. Je m’apitoyais sur mon sort et j’étais en colère.
Mais en cours de route, mes sentiments ont changé. J’avais appris à connaître la Science Chrétienne en lisant son livre d’étude, Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy. Le peu que j’en avais lu à ce moment-là m’avait appris le pouvoir que l’on acquiert en reconnaissant le bien que notre Père-Mère Dieu, qui est bon, ne cesse de nous donner. En me souvenant de cela, le sentiment que l’on m’imposait quelque chose s’est dissipé, et j’ai pensé à ce que cette femme avait dû ressentir après avoir planifié des vacances paradisiaques et en se retrouvant dans l’impossibilité d’en profiter.
De retour à la maison, nous avons mis notre amie à l’aise, nous avons dîné ensemble, puis nous l’avons aidée à monter dans la chambre d’amis. Ensuite, j’ai repris avec plaisir l’étude de Science et Santé pour comprendre comment appliquer cette Science à la situation, au-delà de ce que j’avais déjà fait. J’ai lu la réponse que Mary Baker Eddy donne à la question « Qu’est-ce que l’homme ? », à partir de la page 475. Partout où le mot « homme » apparaissait dans le texte, j’ai pensé à notre visiteuse. J’ai particulièrement aimé la phrase : « Jésus voyait dans la Science l’homme parfait, qui lui apparaissait là où l’homme mortel pécheur apparaît aux mortels. » (p. 476) J’ai compris que c’était ainsi qu’il me fallait voir cette nouvelle amie.
Après avoir passé des heures à étudier mon livre, j’étais certaine que les deux semaines à venir seraient les meilleures pour toutes les personnes concernées. Toutes mes inquiétudes concernant nos finances et les repas à assurer se sont évanouies.
Le lendemain matin, lorsque notre visiteuse a descendu les escaliers, elle était radieuse et heureuse de pouvoir à nouveau marcher normalement. Elle n’arrivait pas à croire à quel point elle se sentait bien. Elle parlait sans cesse de miracle. Nous avons beaucoup apprécié sa compagnie tandis que je jouais le rôle de guide touristique au cours des deux semaines suivantes. Nos enfants l’adoraient, et elle les aimait aussi beaucoup. C’était comme si elle avait toujours été une amie de la famille.
A l’aéroport, avant de partir, elle m’a dit combien elle était reconnaissante de tout l’amour qu’elle avait ressenti pendant son séjour chez nous – et surtout, combien elle était reconnaissante de sentir qu’elle faisait à nouveau partie d’une famille. Puis elle m’a avoué qu’elle ne cuisinait jamais, sauf à son travail. C’est pourquoi elle n’en finissait pas de me remercier à chaque repas que je préparais à la maison. Cela lui rappelait son enfance et la cuisine de sa mère.
En remerciement, elle m’a tendu une somme d’argent qu’elle avait mis de côté pour ses vacances. J’ai refusé de la prendre, ayant perdu toute notion de revenus limités en la merveilleuse compagnie de cette nouvelle amie. Ces deux semaines m’avaient tant appris sur l’amour que l’argent avait cessé d’être un problème. Je me sentais riche sans argent. Mais elle a insisté.
Le fait d’avoir été capable de démontrer ce que j’avais appris au sujet de l’Amour divin, Dieu, même si j’étais tout à fait novice dans l’étude de la Science Chrétienne, comptait plus à mes yeux que l’argent. Ma plus grande inquiétude avait été de ne pas pouvoir servir des repas substantiels à notre invitée avec un budget aussi serré. Mais cette inquiétude s’est complètement dissipée lorsque j’ai ressenti l’amour de Dieu et que j’ai vu l’Amour nous donner tout ce dont nous avions besoin, et bien plus encore.
Depuis lors, j’ai eu de nombreuses autres preuves du tendre amour de Dieu qui pourvoit à nos besoins. Je serai toujours reconnaissante pour tout ce que la Science Chrétienne m’a révélé.
Les faits relatifs aux guérisons mentionnés dans tous les témoignages et les articles ont été confirmés par écrit par des personnes qui ont été témoins de la guérison ou qui peuvent garantir l'intégrité de l'auteur.
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