Comment résoudre les situations « insolubles » ?
Maryann McKay
Du Héraut de la Science Chrétienne. - juin 2025
Du Héraut de la Science Chrétienne. - juin 2025
De nos jours, on est bombardé d’informations sur des conflits apparemment insolubles au sein d’un même pays ou entre nations. Dans la mesure où ce genre d’actualités soulignent les limites, voire l’échec, des moyens humains sans pour autant proposer d’alternatives viables, elles ont tendance à semer le désespoir.
Mais au lieu d’accepter la conclusion qui prétend que ces situations sont sans espoir, on peut ouvrir sa pensée à un point de vue spirituel, inspiré. Il est possible d’y parvenir lorsqu’on prie pour mieux comprendre la totalité de Dieu, l’Amour divin, et Son omnipotence. Cette approche spirituelle donne confiance dans le fait qu’il existe une solution inspirée par Dieu qui deviendra évidente. On peut refuser de se résigner face à des informations et des prédictions décourageantes et les remplacer par une connaissance des faits spirituellement vrais. Cette compréhension a un effet puissant quand on l’applique à des situations quotidiennes, même à celles qui semblent ingérables ou insurmontables.
En dépit des apparences qui montrent le contraire, le fait spirituel est que Dieu, qui est à la fois l’Amour omniprésent et l’unique Entendement infini, est aux commandes et gouverne toute Sa création, y compris l’homme, de manière harmonieuse. En tant qu’idée de l’Entendement, cet homme spirituel – notre vraie identité et notre vraie nature à tous – est réceptif aux directives et au tendre gouvernement de Dieu, et il n’obéit à rien d’autre. La prière qui nous amène à discerner ces faits spirituels nous guide vers la solution intelligente et pleine d’amour dans chaque situation.
La conscience de Dieu en tant que bien tout-puissant nous permet de voir la preuve convaincante qu’il est possible de renverser et de résoudre même les situations les plus difficiles et les plus résistantes quand on les aborde par la prière inspirée par Dieu. Le résultat mis en lumière par cette action de l’Esprit divin bénéficie forcément à toutes les parties, car l’Esprit, Dieu, aime tous Ses enfants et en prend soin de manière impartiale. On peut donc s’attendre à une dispensation équitable de Ses bienfaits infiniment sages et bons.
J’ai été témoin d’un tel résultat il y a quelques années. Je faisais partie d’un groupe de travail international chargé d’élaborer un traité, dans le domaine culturel, entre deux pays. Ce traité devait apporter des avantages substantiels aux deux parties en prévoyant des programmes d’échange d’universitaires, de chercheurs et d’artistes.
Au bout d’une année de négociations amiables, les délégations représentant les deux pays semblaient prêtes pour la cérémonie officielle de ratification du traité. Mais alors, sans explication, l’une des deux délégations a refusé de venir signer à la cérémonie. Ce blocage inattendu semblait définitif car ces délégués refusaient d’expliquer leur position. Notre groupe de travail étant laissé dans l’ignorance, il nous était impossible d’identifier ce qui semblait être pour eux une pierre d’achoppement. Les deux délégations sont convenues de reprendre les discussions le lendemain matin.
Mon équipe s’est retrouvée au bureau pour tenter d’élaborer une nouvelle stratégie, alors même que nous craignions de perdre une année de travail. Il semblait en effet n’y avoir aucun moyen de sortir de l’impasse.
Pour me préparer aux débats du lendemain matin, je suis rentrée chez moi avec un classeur de 8 cm d’épaisseur, documentant les différentes étapes ayant mené à la rédaction du texte du traité, dans l'espoir d’identifier les formulations ou les propositions auxquelles l’autre délégation pourrait s’opposer. L’examen minutieux de ces documents ne m’a apporté aucune réponse, mais je me suis sentie soulagée en arrivant au bas de la dernière page : persuadée d’avoir fait preuve du sérieux nécessaire, je pouvais maintenant dormir quelques heures.
Mais c’est alors que cette idée m’est venue : « Tu as oublié le plus important dans ta préparation de la réunion de demain : tu n’as pas prié ». J’ai compris qu’il s’agissait d’un message de Dieu me disant que la prière basée sur des vérités spirituelles était la priorité du moment, et ce bien plus que l’examen des documents ou même qu’une bonne nuit de repos.
J’ai donc prié pour établir fermement dans ma pensée que l’Entendement divin, Dieu, était la seule cause et le seul pouvoir à l’œuvre dans cette situation et dans toutes les situations. J’ai trouvé réconfort et inspiration dans cet énoncé de Mary Baker Eddy, la Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne : « Dans la Science, l’Amour divin seul gouverne l’homme ; et un scientiste chrétien reflète les douces aménités de l’Amour, en réprouvant le péché, et en manifestant un véritable esprit de fraternité, de charité et de pardon. » (Manuel de L’Eglise Mère, p. 40)
J’ai réalisé qu’en dépit de cette situation déconcertante, je pouvais affirmer avec joie que personne n’avait en réalité le pouvoir ou le désir d’être injuste ou de profiter d’autrui et que je pouvais considérer chaque membre des deux délégations comme ma sœur ou mon frère en Christ, la Vérité. Ce passage tiré du livre d’étude de la Science Chrétienne m’a semblé tout à fait approprié : « Les bons motifs donnent des ailes à la pensée, de la force et de la liberté à la parole et à l’action. » (Mary Baker Eddy, Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 454)
Je savais que les mobiles justes qui avaient conduit à ce traité pouvaient élever la pensée et apporter des bienfaits, et que les obstacles n’avaient pas lieu d’être. J’ai également réfuté la prétention d’un pouvoir capable de faire échouer des efforts visant à établir la bonne volonté entre les peuples. Ma prière a établi la paix dans mes pensées. J’ai résolu de me rendre à la réunion avec la certitude que l’amour de Dieu était la seule autorité dans cette situation, qu’il ne rencontrait aucun obstacle et que chaque personne impliquée ressentirait l’amour et les directives de Dieu.
Avant de nous réunir le lendemain matin, j’ai prié avec confiance en m’inspirant de cette strophe d’un cantique :
L’aube divine de l’Amour va naître
Et l’union régner entre tous les êtres.
Calmant nos désaccords,
L’Amour nous conduit au port :
Seul, seul, l’Amour est fort.
(Margaret Morrison, Hymnaire de la Science Chrétienne, n° 179, texte et trad. © CSBD)
Dès le début de la réunion, la délégation qui s’était opposée au traité la veille est revenue sur sa position et a annoncé qu’elle était prête à signer le traité original sans plus tarder. Tout le monde était satisfait et reconnaissant. Ce traité est resté en vigueur pendant plusieurs décennies ; il a apporté beaucoup de joie et enrichi la vie d’innombrables individus et de nombreux publics.
Il n’y a jamais de moment ou de situation où l’amour et le pouvoir de Dieu ne sont pas présents et suprêmes. Il s’agit là d’une loi spirituelle toujours à l’œuvre. Lorsqu’on s’attache fermement à ce fait dans ses prières, on peut s’attendre avec confiance à en voir la manifestation. Selon la promesse de Christ Jésus : « Ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu. » (Luc 18:27)
Mais au lieu d’accepter la conclusion qui prétend que ces situations sont sans espoir, on peut ouvrir sa pensée à un point de vue spirituel, inspiré. Il est possible d’y parvenir lorsqu’on prie pour mieux comprendre la totalité de Dieu, l’Amour divin, et Son omnipotence. Cette approche spirituelle donne confiance dans le fait qu’il existe une solution inspirée par Dieu qui deviendra évidente. On peut refuser de se résigner face à des informations et des prédictions décourageantes et les remplacer par une connaissance des faits spirituellement vrais. Cette compréhension a un effet puissant quand on l’applique à des situations quotidiennes, même à celles qui semblent ingérables ou insurmontables.
En dépit des apparences qui montrent le contraire, le fait spirituel est que Dieu, qui est à la fois l’Amour omniprésent et l’unique Entendement infini, est aux commandes et gouverne toute Sa création, y compris l’homme, de manière harmonieuse. En tant qu’idée de l’Entendement, cet homme spirituel – notre vraie identité et notre vraie nature à tous – est réceptif aux directives et au tendre gouvernement de Dieu, et il n’obéit à rien d’autre. La prière qui nous amène à discerner ces faits spirituels nous guide vers la solution intelligente et pleine d’amour dans chaque situation.
La conscience de Dieu en tant que bien tout-puissant nous permet de voir la preuve convaincante qu’il est possible de renverser et de résoudre même les situations les plus difficiles et les plus résistantes quand on les aborde par la prière inspirée par Dieu. Le résultat mis en lumière par cette action de l’Esprit divin bénéficie forcément à toutes les parties, car l’Esprit, Dieu, aime tous Ses enfants et en prend soin de manière impartiale. On peut donc s’attendre à une dispensation équitable de Ses bienfaits infiniment sages et bons.
J’ai été témoin d’un tel résultat il y a quelques années. Je faisais partie d’un groupe de travail international chargé d’élaborer un traité, dans le domaine culturel, entre deux pays. Ce traité devait apporter des avantages substantiels aux deux parties en prévoyant des programmes d’échange d’universitaires, de chercheurs et d’artistes.
Au bout d’une année de négociations amiables, les délégations représentant les deux pays semblaient prêtes pour la cérémonie officielle de ratification du traité. Mais alors, sans explication, l’une des deux délégations a refusé de venir signer à la cérémonie. Ce blocage inattendu semblait définitif car ces délégués refusaient d’expliquer leur position. Notre groupe de travail étant laissé dans l’ignorance, il nous était impossible d’identifier ce qui semblait être pour eux une pierre d’achoppement. Les deux délégations sont convenues de reprendre les discussions le lendemain matin.
Mon équipe s’est retrouvée au bureau pour tenter d’élaborer une nouvelle stratégie, alors même que nous craignions de perdre une année de travail. Il semblait en effet n’y avoir aucun moyen de sortir de l’impasse.
Pour me préparer aux débats du lendemain matin, je suis rentrée chez moi avec un classeur de 8 cm d’épaisseur, documentant les différentes étapes ayant mené à la rédaction du texte du traité, dans l'espoir d’identifier les formulations ou les propositions auxquelles l’autre délégation pourrait s’opposer. L’examen minutieux de ces documents ne m’a apporté aucune réponse, mais je me suis sentie soulagée en arrivant au bas de la dernière page : persuadée d’avoir fait preuve du sérieux nécessaire, je pouvais maintenant dormir quelques heures.
Mais c’est alors que cette idée m’est venue : « Tu as oublié le plus important dans ta préparation de la réunion de demain : tu n’as pas prié ». J’ai compris qu’il s’agissait d’un message de Dieu me disant que la prière basée sur des vérités spirituelles était la priorité du moment, et ce bien plus que l’examen des documents ou même qu’une bonne nuit de repos.
J’ai donc prié pour établir fermement dans ma pensée que l’Entendement divin, Dieu, était la seule cause et le seul pouvoir à l’œuvre dans cette situation et dans toutes les situations. J’ai trouvé réconfort et inspiration dans cet énoncé de Mary Baker Eddy, la Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne : « Dans la Science, l’Amour divin seul gouverne l’homme ; et un scientiste chrétien reflète les douces aménités de l’Amour, en réprouvant le péché, et en manifestant un véritable esprit de fraternité, de charité et de pardon. » (Manuel de L’Eglise Mère, p. 40)
J’ai réalisé qu’en dépit de cette situation déconcertante, je pouvais affirmer avec joie que personne n’avait en réalité le pouvoir ou le désir d’être injuste ou de profiter d’autrui et que je pouvais considérer chaque membre des deux délégations comme ma sœur ou mon frère en Christ, la Vérité. Ce passage tiré du livre d’étude de la Science Chrétienne m’a semblé tout à fait approprié : « Les bons motifs donnent des ailes à la pensée, de la force et de la liberté à la parole et à l’action. » (Mary Baker Eddy, Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 454)
Je savais que les mobiles justes qui avaient conduit à ce traité pouvaient élever la pensée et apporter des bienfaits, et que les obstacles n’avaient pas lieu d’être. J’ai également réfuté la prétention d’un pouvoir capable de faire échouer des efforts visant à établir la bonne volonté entre les peuples. Ma prière a établi la paix dans mes pensées. J’ai résolu de me rendre à la réunion avec la certitude que l’amour de Dieu était la seule autorité dans cette situation, qu’il ne rencontrait aucun obstacle et que chaque personne impliquée ressentirait l’amour et les directives de Dieu.
Avant de nous réunir le lendemain matin, j’ai prié avec confiance en m’inspirant de cette strophe d’un cantique :
L’aube divine de l’Amour va naître
Et l’union régner entre tous les êtres.
Calmant nos désaccords,
L’Amour nous conduit au port :
Seul, seul, l’Amour est fort.
(Margaret Morrison, Hymnaire de la Science Chrétienne, n° 179, texte et trad. © CSBD)
Dès le début de la réunion, la délégation qui s’était opposée au traité la veille est revenue sur sa position et a annoncé qu’elle était prête à signer le traité original sans plus tarder. Tout le monde était satisfait et reconnaissant. Ce traité est resté en vigueur pendant plusieurs décennies ; il a apporté beaucoup de joie et enrichi la vie d’innombrables individus et de nombreux publics.
Il n’y a jamais de moment ou de situation où l’amour et le pouvoir de Dieu ne sont pas présents et suprêmes. Il s’agit là d’une loi spirituelle toujours à l’œuvre. Lorsqu’on s’attache fermement à ce fait dans ses prières, on peut s’attendre avec confiance à en voir la manifestation. Selon la promesse de Christ Jésus : « Ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu. » (Luc 18:27)
Les faits relatifs aux guérisons mentionnés dans tous les témoignages et les articles ont été confirmés par écrit par des personnes qui ont été témoins de la guérison ou qui peuvent garantir l'intégrité de l'auteur.
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